Du grand show dans une O2 Arena bondée dans tous les ordres de places pour le dernier acte du championnat du monde organisé par Riot Games. Deuxième succès d’affilée pour l’équipe coréenne, capable de battre le chinois Bilibili Gaming DreamSmart lors d’un come-back.
La croissance du mouvement au niveau international ne représente pas une nouveauté absolue, mais c’est surtout avec la finale de League of Legends le samedi 2 novembre 2024 que la consécration définitive d’un monde d’esport capable de remplir l’O2 Arena de Londres dans chaque ordre de place, avec un enthousiasme palpable et croissant qui a caractérisé l’ensemble de l’événement.
Après avoir visité la Chine, l’Islande, le Mexique et la Corée du Sud ces dernières années, en effet, dans cette édition le championnat du monde organisé par Riot Games, la société américaine qui a développé le populaire LoL, s’est arrêté au cœur de l’Europe. Les phases de qualification et d’élimination directe (dans le cadre du traditionnel format à trois) se sont déroulées entre Berlin et Paris, avant que la grande finale ne se joue à l’ombre de Big Ben, dans un bâtiment multifonctionnel qui, après avoir accueilli de grands événements sportifs (de des Jeux olympiques de 2012 aux matchs de tennis en salle) et aux événements musicaux (ces derniers mois, Liam Gallagher et Taylor Swift, entre autres, se sont produits), ont accueilli 15 000 spectateurs venus des quatre coins du monde. Un succès public également démontré par la prévente, avec des billets vendus en quelques secondes et des prix de revente proposés par certains utilisateurs sur les canaux de billetterie secondaires atteignant facilement les chiffres à trois chiffres.
LEAGUE OF LEGENDS, LE CINQUIÈME SCEAU DE FAKER ET T1 —
Mais la finale londonienne représentait aussi la consécration pour les champions en titre d’une équipe T1 capable de revenir au sommet, grâce à ses cinq membres, et de dépasser son rival Bilibili Gaming DreamSmart. Le cinquième sceau de la compétition mondiale de l’équipe dirigée par Faker, fer de lance d’un roster également composé de Choi « Zeus » Woo-je, Mun « Oner » Hyeon-jun, Gumayusi et Ryu « Keria » Min-seo, entre de droit dans l’histoire de la compétition et, peut-être, cela boucle aussi une boucle, étant donné que dans un avenir proche, le quintette coréen pourrait également subir des changements. Question de contrats, mais aussi de stimuli, avec les actuels Zofgk (nom tiré des initiales de leurs noms) qui ont réussi à apporter un rayon de soleil à l’automne pluvieux britannique au bord de la Tamise.
Rien à faire cependant pour l’équipe chinoise de Bilibili Gaming DreamSmart contrainte de capituler (3 à 2 le résultat final en faveur des champions en titre) après avoir chéri la victoire à plusieurs reprises. Le rêve de Bin et de ses compagnons (Knight, Elk, On et Xun) s’est terminé précisément lorsqu’ils ont perdu le premier ballon de match (les règles sont les mêmes que celles du volley-ball, jusqu’à cinq matchs sont joués et celui qui en gagne trois remporte la totalité de la mise), tandis que dans le cinquième match, Faker a occupé le devant de la scène, remportant à la fois la victoire par équipe et les titres individuels (meilleur joueur du tournoi et du match).
LE SPECTACLE LINKIN PARK ET LE DIVERTISSEMENT ARENA —
Les images de T1 soulevant le prestigieux trophée conservé jusqu’à la veille du match dans le cockpit d’un exemplaire de la nouvelle Mercedes Classe G électrique représentent les adieux temporaires à l’Europe de League of Legends. En effet, en 2025, le concours aura lieu en Chine, à Chengdu, et les associations locales anticipent déjà un rôle de premier plan. Londres, avec Berlin et Paris, n’a certainement pas défiguré cette édition qui restera également marquée par une cérémonie d’ouverture particulièrement riche et raffinée.
Merci surtout au travail réalisé par Hamish Hamilton, réalisateur britannique connu pour avoir contribué à la création des spectacles, chorégraphies et animations des Oscars et Grammy Awards, avec des artistes du calibre de Tiffany Aris, Ash Nikko, Mars Atlas et Linkin Park qui sont montés sur la scène de l’O2 Arena juste avant l’entrée des deux équipes. Ces derniers se sont notamment distingués par leur interprétation de la chanson Heavy is the Crown, véritable hymne d’un concours qui marque le retour sur scène du populaire groupe britannique (avec la nouvelle chanteuse Emily Armstrong) après la mort tragique de Chester. Bennington. Le tout accompagné d’un feu d’artifice et de jeux de lumière qui ont directement impliqué le public présent dans les tribunes, tandis qu’à l’extérieur de la structure, le village commercial a rapproché encore plus les Londoniens d’un moment de célébration interactive, avec les exploits des joueurs qui ont parcouru le monde en temps réel. temps et à l’échelle mondiale.
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