Le Werder célèbre à nouveau paisiblement sa fête des fleurs d’arbres


Par Michel Sauerbier

Invités joyeux sous les arbres en fleurs, presque pas d’ivrognes ou de bagarres. La ville insulaire de Werder/Havel célèbre la fête de la floraison des arbres la plus paisible depuis longtemps, grâce à un nouveau concept. Mais les jeunes sont déçus.

Après une pause forcée de trois ans, le vin de fruits est à nouveau servi dans les jardins du Werder. La ruée : énorme. Les trains, les bateaux à vapeur et les parkings étaient pleins samedi. Foules sur le Hoher Weg et dans la vieille ville pittoresque. Grande foule même un dimanche après-midi ensoleillé.

Petra (56 ans) et Martin (60 ans) savourent leur vin de fruits sous les arbres en fleurs : « La fête est plus belle qu’avant » Photo: Parvets

La plus grande boisson de masse d’Allemagne de l’Est est devenue un festival pour les connaisseurs. Là où les sirènes de la police et des médecins urgentistes se précipitaient vers les intimidateurs et les cadavres ivres, seuls les invités paisibles et satisfaits. La grande fête foraine reste fermée, avec des patrouilles de police et d’ordre public partout.

Au lieu de nombreuses scènes musicales, seuls des concerts sur le Bismarckhöhe. La sécurité contrôle l’accès. Le nouveau concept fonctionne : la police n’a compté que 20 accusations criminelles le jour de l’ouverture, contre 160 en 2019.

« Il y a quatre ans, nous avons traité 280 accidents », explique Jens Serbsen (46 ans), directeur des opérations du DLRG, « cette fois seulement 41. Au lieu de 40 patients, seuls sept ont dû aller à l’hôpital. » Le maire adjoint Christian Große (CDU) :  » Nous voulons un petit festival proche des gens.

Werder, 23 avril 2023 Blossom Festival à Werder an der Havel (Brandebourg) Noms des personnes de Michael Sauerbier Werder, 23 avril 2023 Blossom Festival à Werder an der Havel (Brandebourg) Noms des personnes de Michael Sauerbier

Habitant Attila Weidemann (55 ans, quatre enfants) : « On a enlevé le festival à la jeunesse » Photo: Parvets

Mais: « Les enfants manquent le battage médiatique », rapporte Attila Weidemann (55 ans). « C’est totalement ennuyeux », se plaignent douze amis berlinois (22-25 ans) sur l’Havelufer, « il nous manque l’ambiance, les scènes musicales et la danse du passé. » Weidemann : « Je pense que nous avons enlevé le festival aux jeunes un peu les gens.« 



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