Le vol s’est transformé en prise d’otage parce que l’agresseur voulait plus d’argent


Par Michael Behrendt, Dirk Böttger, Matthias Becker, Matthias Bieder et Jörg Bergmann

Vers 17h30 lundi, la police a reçu le premier appel d’urgence. Attaque d’un magasin dans le quartier de Schöneberg. La mission s’est terminée plus de neuf heures plus tard. Tôt mardi matin, la police a ramené le corps du preneur d’otages Mohamad ME (41 ans) du magasin d’antiquités. Il a ensuite retourné l’arme contre lui-même.

L’homme est né en Iran et habiterait près de la boutique. Comme BZ l’a appris, l’agresseur aurait travaillé comme assistant temporaire dans l’entreprise de nettoyage de tapis voisine. Avec sa compatriote Sina H. (22 ans), il voulait cambrioler l’antiquaire et sa femme, qui étaient dans le commerce !

Mais le propriétaire n’avait que 500 euros dans le registre. Le braqueur Mohamad ME avait apparemment promis plus. L’homme, qui selon le procureur de la République était considéré comme mentalement instable, aurait immédiatement “paniqué”. A menacé la femme et le marchand de porcelaine et les a également frappés tous les deux. Il a demandé plus d’argent !

La police est alors intervenue avec un important contingent et a bouclé la zone entre Kurfürstenstrasse et Kleiststrasse. Le vol s’est soudainement transformé en prise d’otage !

L’appel de la police est arrivé vers 17h30. Photo: Spreepicture

La chronologie

► 17h30 l’appel d’urgence est reçu par la police. On parle d’un cambriolage. Deux criminels seraient entrés par effraction dans le magasin.

► La police a encerclé le bâtiment et bloqué la rue en profondeur. En plus de deux groupes de travail spéciaux, des ambulances et des ambulanciers paramédicaux sont également sur les lieux du crime.

Un important contingent de services d'urgence lundi soir dans la Keithstrasse à Berlin-Schoeneberg

Un important contingent de services d’urgence lundi soir dans la Keithstrasse à Berlin-Schoeneberg Photo: Spreepicture

► Une femme est sauvée de la zone de danger avec des blessures graves et est ensuite soignée par des secouristes. Elle vient à l’hôpital. On ne sait toujours pas quelles blessures la femme a subies et d’où elles viennent.

► Vers 20 heures, les secours ont pu interpeller un autre homme “relativement tôt”, comme l’a précisé le porte-parole de la police. L’homme a quitté le magasin et s’est rendu à la police. Des tireurs d’élite se sont positionnés. Selon les informations de BZ, il s’agit du plus jeune des deux hommes : Sina H. (22 ans), qui serait immatriculé dans le Brandebourg. Selon le porte-parole de la police, il était également armé.

Forces armées lourdement à Berlin-Schoeneberg

Forces armées lourdement à Berlin-Schoeneberg Photo: Spreepicture

► 23h : La situation est délicate car Mohamad ME est toujours dans l’immeuble. Selon les informations de BILD, il continuerait d’avoir en otage le propriétaire du célèbre commerce de porcelaine antique. La police demande aux passants, aux habitants et à la presse « de ne publier aucune photo de nos forces et opérations à Schöneberg pendant l’opération en cours. Cela peut entraver l’opération et mettre en danger les personnes impliquées.

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► La police négocie avec le ravisseur. Selon les informations de BZ, il menace d’une explosion.

► Vers 2h40 accès ! Le SEK a pris d’assaut le magasin et a libéré l’otage, qui est heureusement resté indemne. L’homme a été transporté à l’hôpital par précaution.

► Selon les informations de BZ, un policier chute lors de l’accès et est légèrement blessé.

► Le preneur d’otage est emmené mort chez l’antiquaire, il s’était suicidé peu de temps auparavant.

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► La police sécurise les pistes jusque dans la matinée.

Motif encore flou

Mardi matin, le mobile des voleurs n’est toujours pas clair. Les interrogatoires se poursuivent.

BZ a rencontré l’ex-femme du preneur d’otages devant la boutique. Elle a pleuré et a dit tristement : « Nous sommes séparés depuis quatre ans. Mon ex-mari souffrait de dépression. Je ne peux pas dire pourquoi il a cambriolé le magasin. Il manquait probablement d’argent. Il travaillait à mi-temps dans un autre magasin et y dormait également car il n’avait plus d’appartement. C’est tellement triste.”

Policiers à une barrière

Policiers à une barrière Photo : Paul Zinken/dpa

Une brigade des homicides a repris l’enquête.



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