Le vol d’anniversaire a failli s’écraser en raison d’une collision à l’aéroport d’Eindhoven

Jacqueline Sannen et son mari Paul de Tilburg étaient de bonne humeur lundi matin dans un avion avec 155 autres passagers. L’avion Transavia était censé les emmener de l’aéroport d’Eindhoven à Alicante, en Espagne, mais tout a soudainement changé. « Nous avons tous dû quitter l’avion et nos valises ont également dû être sorties. »

Quel était le cas ? Jacqueline raconte : « Nous attendions le départ quand nous avons entendu un big bang et l’avion a fait des allers-retours. On nous a immédiatement dit de sortir. »

La cause de cette panne est vite devenue claire : un soi-disant ambulift était entré en collision avec l’avion pour une raison inconnue. Le véhicule permet d’embarquer et de redécoller des personnes en fauteuil roulant. La collision a été si violente, confirme un porte-parole de l’aéroport d’Eindhoven, que l’avion n’a pas pu décoller à l’heure prévue (huit heures moins le quart). Selon Jacqueline, il y avait même un gros trou dans l’avion, elle l’avait entendu dire par un copilote. Personne n’a été blessé.

Ce fut un revers majeur pour le couple de Tilburg et les autres passagers. Jacqueline : « J’aurai 57 ans demain et nous allions fêter ça à Alicante. Au début, il n’était pas clair si et à quelle heure nous serions encore dans les airs. Il faudrait qu’un avion vienne de Schiphol pour pouvoir effectuer le voyage.» Le porte-parole de l’aéroport civil d’Eindhoven partage également ce point de vue : « L’avion de remplacement partira à onze heures et quart. »

Les choses ne vont donc pas trop mal pour Jacqueline et Paul. De plus, ils sont habitués à quelque chose, explique l’habitant de Tilburg : « Cela fait déjà deux heures que nous sommes coincés dans un avion à cause d’une tempête. Et à deux reprises, nous avons eu un vol retardé en raison d’une alerte à la bombe, une fois ici à Eindhoven. Ensuite, quelqu’un a dû venir enquêter sur tout.

Est-ce toujours amusant de voler après de tels incidents ? Bien sûr, informez-en les habitants de Tilburg. « Nous voyageons en avion au moins cinq à six fois par an. Voler pour nous, c’est comme prendre le bus pour les autres. C’est la première fois qu’ils se rendent à Alicante – pour un milieu de semaine. Il y a toutes les raisons à cela : « C’était mon idée d’y manger un gâteau d’anniversaire demain à cause de mon anniversaire. »



ttn-fr-32