Au cours des années de recherches clandestines sur l’arbre généalogique et l’ADN de milliers d’hommes à De Kempen, la police n’a pas réussi à trouver un violeur en série. L’homme a frappé au moins douze fois entre 1989 et 2010, notamment dans les environs de Valkenswaard, Veldhoven et Waalre. La recherche à grande échelle sur la parenté ADN ne se produira certainement pas, peut-on lire dans l’ED.

Le coupable semble avoir beaucoup de chance. Grâce aux victimes, le détective connaît de nombreux détails sur l’homme. Il parlait un dialecte de Valkenswaard ou de Riethoven, portait des bottes de travail, avait les mains rugueuses et puait la sueur, la cigarette et l’alcool. De plus, après trois viols, il a laissé une très bonne trace ADN. Le journal a été autorisé à regarder dans les coulisses de l’enquête sur l’affaire froide pendant des années.

Recherche approfondie de l’arbre généalogique
Fin 2015, la police a sélectionné 2400 hommes de Valkenswaard et Bergeijk qui vivaient dans cette zone au moment du premier viol en mai 1989 et avaient entre 16 et 35 ans. À leur insu, la police a recherché dans la base de données judiciaire des membres de la famille avec de l’ADN grâce à une recherche généalogique approfondie de tous ces hommes. Cela a réussi dans cinq cents cas. L’Institut médico-légal néerlandais a ensuite vérifié si la trace de l’auteur correspondait à l’ADN de l’une de ces familles. Cela n’a rien donné.

En outre, le département d’enquête criminelle s’est concentré sur cinq cents autres hommes des environs d’Eersel et de Waalre dans une zone de recherche plus large. Ce sont des personnes qui se sont fait remarquer par des pourboires ou par leur passé sexuel et violent. Ils ont été examinés de la même manière par le biais d’arbres généalogiques et de recherches ADN. En vain aussi.

LIRE AUSSI :

Violeur en série en Campine : la recherche ADN de 65 hommes ne donne rien

Violeur en série dans la région de Valkenswaard : voici ce qu’il doit enregistrer



ttn-fr-32