Le vice-ministre italien de la Culture démissionne après le scandale du vol d’un tableau


Vittorio Sgarbi, vice-ministre italien de la Culture, a démissionné après des semaines de critiques à la suite d’un scandale concernant un tableau volé. L’opposition italienne a fait pression sur lui pour qu’il démissionne. Il l’a fait vendredi Rapport des médias italiens.

Sgarbi, 71 ans, a annoncé son départ lors d’un événement artistique à Milan. Il n’a pas mentionné le tableau. Il a déclaré qu’il démissionnait parce qu’il ne serait plus en mesure d’exercer son travail. Il a déclaré avoir reçu une lettre de l’autorité italienne de la concurrence lui indiquant qu’il n’était pas autorisé à donner une conférence lors de l’événement. Sgarbi a déclaré au public qu’il avait alors choisi sa liberté. « Je n’ai pas le droit de parler d’art, je n’ai pas le droit de collectionner des œuvres d’art. “Je devrais être un sous-ministre qui ne peut s’occuper que de tâches administratives”, a-t-il déclaré.

Lire aussi
Le secrétaire d’État italien à la Culture est-il un voleur d’art ?

<strong>Vittorio Sgarbi</strong>, secrétaire d’État italien à la Culture, lors d’une exposition à Milan. Photo Pier Marco Tacca/Getty Images ” class=”dmt-article-suggestion__image” src=”https://images.nrc.nl/eha-Tgk2gW57MuwbNtdpJtPC24I=/160×96/smart/filters:no_upscale()/s3/static.nrc.nl/images/gn4/stripped/data110646477-ffa7b6.jpg”/></p><p>La justice italienne enquête pour savoir si Sgarbi, qui est non seulement homme politique mais aussi historien de l’art et collectionneur, était en possession d’un tableau volé du peintre italien Rutilio Manetti du XVIIe siècle.  Cette affaire a été révélée grâce à un programme d’enquête.  Selon les journalistes, il avait non seulement en sa possession le tableau volé, mais il l’avait également fait restaurer.  Il s’est avéré plus tard qu’il y avait aussi une bougie supplémentaire dans le tableau.  Une enquête est en cours pour savoir si cet élément a été délibérément ajouté, par exemple pour que le vol d’œuvres d’art passe inaperçu.</p><p>Sgarbi est un homme politique à la réputation discutable en Italie.  Il est respecté pour sa connaissance de l’art.  Mais le grand public le connaît aussi comme quelqu’un qui explose régulièrement de colère à la télévision et injurie les invités de la télévision.  Au début de cette semaine, Sgarbi a déclaré à la télévision lors d’une interview qu’il espérait que les deux journalistes mourraient.  Il a également menacé de montrer ses parties génitales à la télévision.  Ses débordements à la télévision lui ont déjà valu une condamnation pour injure et diffamation.</p><p><dmt-util-bar article=




ttn-fr-33