Avec le redressement des taux d’intérêt aux États-Unis et le redressement probable des taux d’intérêt en Europe en juillet, de nombreux prédicteurs d’un krach pointent à nouveau vers une tempête. La peur peut encore ou simplement être revendue !
Quelle est l’humeur des acteurs du marché ?
Il y a de nombreuses années, André Kostolany comparait la bourse au chien et à son maître. Le gentleman représente la juste valeur d’une action, le chien le cours de l’action. Comme dans la vraie vie, le chien court parfois devant et parfois après son maître. Cela soulève la question, où se trouve actuellement le chien ? Dans l’ensemble, les chiffres trimestriels les plus récents n’étaient pas si mauvais, mais n’étaient plus perçus comme positifs par les acteurs du marché. Le retournement des taux d’intérêt et le ralentissement économique associé masquent les chiffres et les perspectives des entreprises. Après la baisse du DAX cette année, il est peu probable que le chien coure loin devant. Cependant, cela devient excitant lorsque le chien court loin derrière son maître. Ensuite, il y a de vraies aubaines dans les actions à dividendes. Cependant, étant donné que de nombreux acteurs sont actuellement négatifs, le revers majeur ne devrait pas encore être imminent. Toutefois, si l’humeur des acteurs du marché s’améliore un peu plus, la prudence est de mise. De manière saisonnière, ce pic temporaire du sentiment tombe souvent en juillet.
Où est le chien?
Dans le passé, une inversion de tendance vers un marché baissier suivait souvent un cycle de hausse des taux d’intérêt. Puisque le retournement des taux d’intérêt ne fait que commencer, le grand krach à cet égard ne devrait pas être imminent. Cependant, il est important de faire la distinction entre un krach (généralement quelques semaines seulement) et un marché baissier (baisse des prix sur plusieurs mois). Dans tous les cas, le chien décrit ci-dessus doit alors courir loin derrière le maître. Pour ce scénario, il est logique de garder la poudre un peu sèche. Car chaque ralentissement offre également la possibilité d’entrer sur le marché à des taux avantageux. Dans ce contexte, cependant, il est logique d’attendre la phase de faiblesse saisonnière qui se produit pendant les mois d’été. Même si « attendre et voir et ne rien faire » est souvent difficile. Après tout, ce n’est pas pour rien que la vieille règle marchande est « le profit réside dans l’achat » !
Stephen Flintstone
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Stephan Feuerstein est rédacteur en chef de la lettre de marché Leverage Certificates Trader. Depuis le début des années 1990, il traite du sujet de la bourse, plus précisément de l’analyse technique. Informations : www.hebelzertifikate-trader.de Le texte ci-dessus reflète l’opinion du chroniqueur respectif. finanzen.net GmbH n’assume aucune responsabilité quant à son exactitude et exclut toute demande de recours.