Le trompettiste Eric Vloeimans revient dans « sa » ville pour Jazz in Duketown


Le trompettiste Eric Vloeimans attend avec impatience sa performance ce samedi au Jazz in Duketown à Den Bosch. Pendant un certain temps, l’un des trompettistes les plus célèbres d’Europe revient dans la ville où il a grandi. Là où il est captivé par la trompette dès l’âge de dix ans et où il joue dans la fanfare et les orchestres de carnaval. « Quand je joue sur le Markt à Den Bosch, je le sens », admet-il. Vloeimans en parle mercredi dans l’émission télévisée ‘KRAAK demande à la porte’.

Vloeimans a déjà quitté Den Bosch après avoir terminé ses études secondaires. Il est allé au conservatoire de Rotterdam. Il a été admis avec les talons au-dessus du fossé. Au conservatoire d’Utrecht, où il enseignera plus tard, on lui dit qu’il devrait faire autre chose.

« Je n’étais pas un enfant prodige, j’ai dû travailler dur pour ça », raconte le trompettiste. Mais j’avais appris ça à la maison, à persévérer. « Mes parents travaillaient tous les deux dur dans une usine et on nous permettait tout, mais il fallait persévérer ». Cette persévérance lui a bien servi, car il détestait aussi cette trompette. « Un instrument très difficile. Quand vous me voyez jouer maintenant, cela semble très facile, mais vous ne voyez pas le sang qui était parfois dans l’embouchure. »

Il est entré au conservatoire en tant que petit homme timide et peu sûr de lui. Très différent du trompettiste flamboyant et sûr de lui qu’il est aujourd’hui. « Cela s’appelle le développement », sourit-il. « J’ai fait tellement de choses et à un moment donné, vous savez ce que vous pouvez faire. »

« Je fais de la musique pour des millions. Je ne les ai pas encore tous trouvés. »

Vloeimans, l’un des meilleurs trompettistes d’Europe, est connu comme musicien de jazz. Mais en réalité, il ne se sent pas tout à fait chez lui dans cette boîte. « Je fais de la musique pour des millions », dit-il, « je ne les ai pas encore tous trouvés. »

Musique pour des millions. Cela rappelle la musique qu’il entendait chez lui. « J’ai grandi dans une famille TROS typique. » Il a regardé des programmes avec de la musique populaire pour trompette des frères Brouwer et Marty. Il n’écoute plus très bien maintenant. « Mais alors ça m’a plu, ces trompettes brillantes. »

Ce samedi au Jazz in Duketown, ça sonnera très différemment du TROS des années 70. Eric arrive avec un nouveau groupe : Hotspot. Toute la nouvelle musique funky écrite par Eric sur laquelle vous pouvez danser. « On va le frapper », promet Eric. « Ça va être une fête. »

‘KRAAK demande à travers’ sera diffusé mercredi à 17h15 puis répété. Le programme peut également être consulté en ligne et via Brabant+.



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