Le tribunal statue sur l’exploitation d’une femme vietnamienne dans une ferme de mauvaises herbes Wittelte

Le tribunal d’Assen se prononcera aujourd’hui sur une affaire de traite des êtres humains à Wittelte, dans laquelle une Vietnamienne aurait été forcée de travailler dans des conditions épouvantables dans une ferme de cannabis.

La ferme de cannabis dans un entrepôt à Wittelte a été arrêtée par la police en décembre 2020. Quatre personnes se trouvaient dans le bâtiment, dont la victime, comme il s’est avéré plus tard. Ils étaient tous d’origine vietnamienne. Plus loin dans le hangar se trouvait une caravane, dans laquelle vivaient des gens, une cuisine avec des restes de nourriture en partie moisis. Derrière la caravane se trouvait une chaise de jardin avec un seau en dessous, qui servait de toilette. Il n’y avait pas de chauffage.

L’une des personnes présentes a déclaré avoir été forcée de s’occuper des près de quatre mille boutures et des 350 plants de chanvre. Elle ne parlait pas néerlandais et se trouvait illégalement aux Pays-Bas. Elle est restée dans le hangar de Wittelte pendant environ trois mois. Une Vietnamienne de 58 ans, originaire d’Amsterdam, l’avait amenée à Wittelte, sous prétexte de « s’occuper d’enfants ».

Un Vietnamien de 64 ans de Meppel l’a emmenée à l’entrepôt. L’homme a négocié et communiqué avec trois « hommes occidentaux », dont le propriétaire de l’entrepôt. Selon la victime, les trois étaient en charge au début. Les Vietnamiens auraient plus tard repris ce rôle. Le ministère public (OM) considère l’Amsterdam de 58 ans comme la principale suspecte et deux ans ont été requis contre elle.

L’Amsterdam a distribué les feuilles, selon le ministère public. La femme avait plusieurs maisons à son nom, alors qu’elle n’avait aucun revenu légal. Dans le hangar de son domicile, les agents ont trouvé une arme avec un silencieux et des munitions. L’arme avait son ADN mélangé avec celui de quelqu’un d’autre. L’OM a requis 1 an et demi de prison contre le Vietnamien de Meppel. Le propriétaire de l’entrepôt, âgé de 35 ans, devrait être condamné à 20 mois de prison.

Ce n’était pas la première fois que les agents trouvaient une ferme de mauvaises herbes dans son entrepôt. En février 2020, la police a également fait une descente dans l’entrepôt et a trouvé une pépinière sans plantes. Ils étaient déjà partis. Au cours de cette enquête, il est apparu que l’entrepôt était reloué. Cette fois à un homme d’Emmen. C’est la raison pour laquelle la police a de nouveau fouillé le bâtiment en décembre de la même année.

Le nouveau locataire d’Emmen (40) et son assistante de Hoogeveen (32) ont été condamnés à 16 mois de prison pour leur rôle, dont 4 mois avec sursis. Selon eux, le ministère public est complètement passé à côté. Il n’y avait absolument aucune exploitation par le travail, disaient-ils. La femme vietnamienne était là volontairement. C’était son travail, leur aurait-elle expliqué. Elle l’aurait également fait auparavant en Angleterre et en Belgique.



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