Par Michel Sauerbier
Trois, deux, un – le mien ! Vases, assiettes, horloges de bureau – le chef du gouvernement du Brandebourg fait vendre aux enchères les cadeaux de ses invités d’État. Le catalogue de la vente aux enchères est maintenant en ligne.
Accepté poliment et oublié. Le Premier ministre Dietmar Woidke (61 ans, SPD) ne subit que le moins de cadeaux dans son bureau de Potsdam. Cravates, images et figurines finissent dans l’entrepôt du rayon des bûches – et bientôt sur la table des enchères.
Le gouvernement du Land met aux enchères 178 cadeaux inutiles lors de la fête du Brandebourg les 2 et 3 septembre à Finsterwalde. Pour une bonne cause : les bénéfices sont reversés à l’association caritative pour les nécessiteux. Seules les pièces chères qui rapportent plus de 250 euros réduisent la montagne de 21 milliards d’euros de dette.
Un coup d’œil au catalogue de la vente aux enchères montre principalement des dépoussiéreurs décoratifs de toutes sortes : voitures miniatures, excavatrices et locomotives, pièces de monnaie, tasses et vieux CD. Un méli-mélo inutile comme la ferraille du Père Noël. La sélection montre ce que de nombreux clients pensent du Brandebourg : apparemment pas grand-chose.
Seuls quelques objets ont de la valeur : des vases en porcelaine chinoise, des poupées japonaises, des pièces d’argent arméniennes, des pierres précieuses du Brésil, un collier de perles avec des boucles d’oreilles. Si vous voulez enchérir sur eux, vous devez vous rendre à Finsterwalde avec de l’argent. Le paiement par carte n’est pas accepté.