L’année dernière, Drenthe a connu le tremblement de terre le plus violent lié à l’extraction de gaz. Le séisme d’Ekehaar du 29 octobre avait une magnitude de 2,2 sur l’échelle de Richter. Cela ressort clairement de l’aperçu annuel du département de sismologie du KNMI.
Il s’agit de séismes dits « induits », qui portent ce nom car ils résultent de l’extraction de gaz. La plupart de ces tremblements de terre se sont produits à Drenthe et à Groningen. À Ekehaar, ils sont le résultat de l’extraction du gaz du champ gazier d’Eleveld.
Trois tremblements de terre ont eu lieu l’automne dernier dans le champ gazier de Drenthe. Deux d’entre eux se trouvaient à Ekehaar (avec une magnitude de 2,2 et 1,3 sur l’échelle de Richter). Le troisième séisme s’est produit près de Hooghalen et a atteint une magnitude de 1,9. En conséquence, un rapport de dommages a été reçu.
Il y a eu un total de 62 tremblements de terre aux Pays-Bas l’année dernière. Cinquante d’entre eux étaient le résultat de l’extraction du gaz naturel, les douze autres étaient liés à la tectonique ou au déplacement des plaques terrestres. Ce nombre est légèrement inférieur à celui de 2022, où il y avait eu 65 tremblements de terre.
Les tremblements de terre naturels se sont produits dans le Limbourg et le Brabant septentrional. Le plus lourd d’entre eux, d’une magnitude de 2,4, a été mesuré le 23 avril à Bunde, près de Maastricht.