Le terrifiant vendredi 13 des “Cauchemars” que Lola Indigo n’oubliera pas


“Nous avons hâte d’écouter et de danser sur “Pesadillas” lors des concerts de Lola Indigo, notamment au stade Santiago Bernabéu le 22 mars de l’année prochaine, pour lequel l’affiche affiche complet.” C’est ainsi que s’est terminé le communiqué de presse envoyé par Universal à propos du lancement du nouveau single de l’artiste.

C’était un vendredi 13 et l’artiste en profite pour sortir l’une de ses chansons les plus sombres. “Pesadillas” présentait une mélodie plus emo voire métal, tandis que le rythme de la production pointait vers le breakbeat ou la drum&bass. Une de leurs chansons les moins latines, presque plus proche de la maison des sorcières sur certains points, elle était finalement prémonitoire. Le vendredi 13 s’est terminé avec l’annulation de tous les concerts programmés au Bernabéu jusqu’en mars de l’année prochaine. Bien entendu, Lola Indigo a assuré que son show avait été reporté, pas annulé.

Dans un message laissé sur Instagram, l’artiste a été très clair à ce sujet : « Le concert n’est pas annulé. Le concert est reporté. Je viens de parler à mon équipe. Ils essayaient de trouver une date pour ne pas vous inquiéter, mais la nouvelle a fuité avant que nous puissions la trouver. (…) Un lien sera fourni pour les personnes ayant eu tout type de problème, pour pouvoir le résoudre. Nous sommes très tristes pour les fans qui sont venus de loin, mais nous allons avancer.

Et il précise : «Je n’oublierai jamais à quel point c’était grave lorsque WiZink a été annulé [por la pandemia] et ce ne sera pas pareil. Nous allons résoudre ce problème. A très bientôt au Bernabéu. Il a également envoyé un message de soutien à Aitana, à son collègue Dellafuente et surtout de gratitude à ses fans, pour la façon dont ils ont tout pris.

‘Pesadillas’ est une de ces longues chansons à texte que Lola Indigo fait parfois : elle comporte 3 couplets entiers, en plus de son pré-refrain et de son refrain. Ceci, ajouté à son caractère sombre, nous évite d’être confronté à l’une des chansons les plus commerciales ou à succès de Lola Indigo. En tant que « morceau d’album », c’est cependant une véritable curiosité, surtout à cause de ce piano, là encore, si formidable. Sans parler de la vidéo terrifiante.

Le thème est plus traditionnel. Nous sommes confrontés à un problème post-rupture dans lequel elle est restée « pleine de cicatrices ». C’est peut-être contradictoire qu’il ne précise pas dans quelle mesure il veut abandonner cette relation, car après plusieurs messages concluants sur sa toxicité (“si notre histoire était un film, cela me ferait pleurer”), l’idée qu’il oublie elle est le vrai “cauchemar” qui titre la composition.





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