Le temps chaud est synonyme d’action pour Peter : « Assurez-vous que personne ne se noie »


1/2 Naviguer sur l’eau et être payé : « Continuer tant que je suis en forme »

Là où de nombreuses personnes travaillent à l’intérieur par temps chaud, Peter Linsen a beaucoup mieux regardé la situation. Il est superviseur à l’Engelermeer à Den Bosch et peut intervenir par ces chaudes journées. De son bateau, il surveille de près les baigneurs. « C’est merveilleux de travailler avec des gens et d’être à l’extérieur. Le travail parfait. »

Photo de profil d'Ista van Galen

Avec une chemise blanche qui dit « sauveteur » en grosses lettres, Peter navigue sur le lac jeudi. « Ma tâche principale est de m’assurer que personne ne se noie. Nous faisons cela avec trois ou quatre superviseurs. Non pas que nous ayons un contrôle complet sur cela ici, car nous ne pouvons jamais surveiller tout le monde en même temps. Ce n’est donc pas une garantie. Mais nous sommes attentifs au plus près », explique-t-il.

« Si le temps est mauvais, il n’y a rien à faire. »

Peter a commencé ce travail il y a plus de 25 ans. Il a maintenant 68 ans et a déjà pris sa retraite, mais il marche et navigue toujours ici deux à trois jours par semaine. « Ils m’ont rappelé, oui », rit Peter. « C’est juste la piste parfaite, surtout quand il fait beau. Super avec un short dans un bateau. Ou je marche le long du bord. »

Courir ou rester immobile, le superviseur décrit son travail. Les beaux jours d’été, il y a beaucoup de nageurs, donc Peter peut courir. Et ce sont les meilleurs jours, dit-il. « Si le temps est mauvais, il n’y a rien à faire. Alors autant rester à la maison. C’est la foule qui rend les choses amusantes. Ce sont mes jours préférés. »

« Vous choisissez des gens qui ne savent pas bien nager. »

Pour lui, le travail ne consiste pas seulement à naviguer et à profiter du soleil. Il faut aussi vraiment travailler. « Je navigue toujours le long de la ligne de balle et je regarde les nageurs. Les personnes qui ne savent pas bien nager peuvent être repérées. J’ai développé un œil pour cela au fil des ans. » Quand Peter voit quelqu’un qui a du mal à nager, il y va parfois. « Parfois, ils veulent nager dans les eaux peu profondes, jusqu’au radeau de natation. Alors je leur dis de ne pas le faire ou de faire attention. Ils écoutent souvent ça aussi. »

Mais il faut aussi travailler à côté. « Les gens ont parfois besoin de premiers soins. Et nous avons quelque chose comme quatre-vingts poubelles ici, qui doivent également être nettoyées plusieurs fois. Il y a aussi ce genre de travail. »

A 68 ans, Peter espère pouvoir travailler encore longtemps à l’Engelermeer. « Tant que je suis en forme, je continuerai à faire ça. J’aime trop ça. »



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