Le tarif social pour les personnes vivant dans des immeubles à appartements s’avère être un « travail de titane »

L’introduction légale du tarif social pour les personnes qui chauffent leur appartement via une chaudière collective au gaz apparaît comme une « tâche juridique titanesque ». La ministre de l’Énergie Tinne Van der Straeten (Vert) l’a déclaré au Parlement. Elle mettra prochainement un texte juridique sur la table du gouvernement, mais après il reste encore une partie du processus à suivre.

Selon le ministre, il est apparu clairement lors de la crise énergétique qu’il n’était pas si évident d’inclure les personnes derrière une installation collective dans les mesures visant à réduire la facture. Ils pouvaient toutefois présenter une demande pour le paquet gaz de base – ce qui s’est produit 50 000 fois – mais cette mesure est désormais expirée. Les députés Kris Verduyckt (Vooruit), Kurt Ravyts (Vlaams Belang) et Robin Bruyère (PVDA) ont indiqué que le ministre trouverait une solution pour leur accès au tarif social avant le 1er juillet et ont voulu savoir où en est la situation.

Le dossier s’est avéré plus complexe que prévu, a dû l’admettre Van der Straeten. La difficulté réside dans l’identification des personnes derrière une chaudière collective à gaz et dans la manière dont on définit la notion de résidence. Le travail pour atteindre l’ensemble de ce groupe prend donc plus de temps. « Nous pensions un peu naïvement que nous pouvions l’insérer d’un seul trait de plume », a déclaré le ministre.

En tout cas, elle présentera au gouvernement un avant-projet de loi dans les semaines à venir. Mais il reste encore un long processus à suivre. Par exemple, l’avis de l’Autorité de protection des données est demandé, mais il y aura aussi une consultation des régions, un avis du Conseil d’État et peut-être une décision de mise en œuvre. Dans tous les cas, l’intention est de travailler avec une prime fixe en euros par an.



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