Un système de courrier électronique qui permettait aux détenus de communiquer avec le monde extérieur a été interrompu avec effet immédiat. Selon le ministre de la Protection juridique Franc Weerwind (D66), le système ‘eMates’ fuit et il y a une crainte que les criminels puissent poursuivre leurs activités criminelles depuis la prison, donc il écrit dans une lettre au parlement†
Le service de messagerie eMates est facilité par une société commerciale. Les détenus peuvent créer un compte et taper des messages via le système. Ceux-ci sont ensuite imprimés par des gardes et remis au destinataire. L’idée est que ces messages sont vérifiés, mais dans la pratique, cela ne se produit souvent pas.
“Des dizaines de messages par jour”
Le ministre s’inquiète de la quantité de messages que certains détenus envoient. Cela implique parfois des dizaines d’e-mails par jour, faisant craindre que des instructions ne soient transmises à des criminels hors des murs de la prison. La “première et la plus grande” préoccupation du ministère public vis-à-vis d’eMates est “l’absence d’accords contractuels entre DJI et eMates”, indique la lettre. “Il n’y a aucun aperçu du système et on ne sait pas s’il répond aux exigences légales fixées pour le traitement des données personnelles.”
Une enquête sur eMates est actuellement en cours, jusqu’à ce qu’elle soit terminée, les détenus peuvent “bien sûr continuer à utiliser le courrier ordinaire, le téléphone et les visiteurs”. Une fois l’enquête terminée, il sera vérifié si eMates peut être repris et dans quelles conditions.