Le syndicat militaire AFMP qualifie d’inquiétantes les exactions sur les sites de défense du Brabant. Les documents qu’Omroep Brabant a vus montrent qu’il y a eu un environnement dangereux ces dernières années. L’intimidation et le harcèlement sexuel sont courants. Ron Segers du syndicat voit néanmoins des points positifs. « La Défense a déjà pris plusieurs mesures d’amélioration. »

« La défense est comme une entreprise normale. Vous traitez avec des gens », déclare Segers de l’AFMP. « Et vous travaillez dans une hiérarchie, dans laquelle vous devez écouter le patron. Ce n’est pas bien qu’il y ait de l’intimidation et du harcèlement sexuel, permettez-moi de mettre cela en premier, mais c’est déjà devenu beaucoup moins. »

Selon Segers, cela a aidé que des personnes supplémentaires aient été ajoutées il y a quelques années à la Central Defence Integrity Organization (COID), qui traite de questions telles que l’intimidation et le harcèlement sexuel. « Ils ne pouvaient pas gérer la quantité de travail. Les mains supplémentaires ont beaucoup amélioré le traitement des plaintes. »

Les documents demandés par Omroep Brabant pour la période de janvier 2020 à l’année dernière montrent qu’il existe un environnement dangereux pour les étudiants et les employés du ministère de la Défense. De plus, les lieux de défense sont confrontés à l’usage de drogues dures, il y a des soupçons de vol et de violation de leurs propres règles.

Si les victimes signalent au syndicat, Ron Segers leur conseille toujours de déposer également une plainte centrale. « Et si quelqu’un ne porte plainte qu’auprès de son propre manager, il est important que cette plainte soit transmise. Mais c’est déjà beaucoup mieux », estime le syndicaliste.



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