Le syndicat FNV présente des revendications salariales pour 2024 et vise des augmentations salariales allant jusqu’à 14 pour cent

La FNV se concentrera sur des augmentations de salaire allant jusqu’à 14 pour cent lors des négociations de la convention collective de travail de l’année prochaine. Le parlement des membres du syndicat l’a décidé lundi. L’exigence, qui s’applique jusqu’en 2024, équivaut à des augmentations de salaire de 5 à 14 pour cent. La FNV a vu se creuser un écart d’inflation dans de nombreuses conventions collectives de travail en 2023. Ce retard est à la base de la « forte revendication » que formule désormais le syndicat, selon Zakaria Boufangacha, vice-président et coordonnateur des conventions collectives de la FNV.

En plus des exigences salariales élevées, la FNV s’engage à appliquer une compensation automatique des prix, qui stipule dans une convention collective que les salaires changeront automatiquement en fonction de la hausse ou de la baisse des prix. Une augmentation du salaire minimum à 16 euros est également importante pour le syndicat. Boufangacha note qu’il existe une croissance inégale de la prospérité. « On gagne plus d’argent avec de l’argent et les gens ordinaires n’en voient pas assez en retour », déclare le vice-président. « Il y a suffisamment d’argent aux Pays-Bas, mais cela ne va pas à nos revenus dans les secteurs où le travail est effectué. L’argent finit dans les poches des actionnaires et des grandes entreprises.»

Le fait que la FNV opte pour un large « champ d’action » de 5 à 14 pour cent est dû aux différences entre les secteurs et les organisations individuelles. Boufangacha : « Nous avons obtenu d’excellents résultats grâce aux actions de nos membres au cours de l’année écoulée, mais pas encore partout. » La semaine dernière, le syndicat CNV a présenté une revendication salariale pour 2024 et vise une augmentation de 4 à 10 pour cent.



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