Avec ses revendications pour une nouvelle convention collective de travail dans les transports régionaux, le syndicat FNV est encore loin de ce que proposent les employeurs. Cela dit Marijn van der Gaag, directeur du FNV.
Hier a eu lieu une autre ronde de négociations. « La principale différence réside toujours dans l’augmentation des salaires, mais il y a aussi des défis majeurs en termes de réduction de la charge de travail et d’un bon arrangement pour les employés plus âgés », a déclaré Van der Gaag dans un communiqué.
Le mardi 10 janvier, le syndicat et les employeurs se réuniront à nouveau. « Si cela ne rapporte pas assez, nous ne pouvons pas nous empêcher de poursuivre les grèves prévues des 17, 18, 19 et 20 janvier. »
La FNV souhaite une réparation structurelle de la perte de pouvoir d’achat due à la hausse des prix. Le syndicat a donc mis sur la table une revendication salariale de 20 %. « La réparation de la perte de pouvoir d’achat s’applique donc à l’année prochaine, mais concerne également la perte de l’année dernière. L’offre que le patronat a faite aujourd’hui est totalement insuffisante pour compenser cette perte », a déclaré le directeur de la FNV.
Environ 13 000 personnes relèvent de la convention collective des transports régionaux, qui court jusqu’à la fin de cette année. Il s’agit d’une convention collective différente de celle qui s’applique à environ 1300 personnes d’entreprises telles que Qbuzz, Arriva et Keolis. Il y a aussi un conflit entre les syndicats et les employeurs. Pour ces conducteurs, conducteurs de train et chauffeurs de bus, les syndicats exigent que les salaires augmentent automatiquement en fonction de l’inflation. Dans le nord, les trains Arriva ont donc été interrompus, et lundi, cela se produira sur la ligne Vechtdal (Zwolle – Emmen).
Dans les deux conventions collectives de travail, la pression au travail doit également être abordée. Van der Gaag : « En raison d’une importante pénurie de personnel, de nombreux chauffeurs marchent sur leurs gencives, selon FNV. « Les jours de congé sont supprimés et l’indemnité requise n’est souvent pas payée, les employeurs bafouent actuellement les règles pour maintenir l’horaire en cours d’exécution. Cela se fait au détriment de la santé des chauffeurs. Une personne sur cinq est aujourd’hui malade. »
L’Association des employeurs des transports publics (VWOV) a déclaré qu’elle trouvait les grèves précédentes « incompréhensibles ». « Nous avons déjà invité plusieurs fois la FNV. Mais les revendications que le syndicat formule maintenant concernent l’avenir, par exemple la pression au travail. Je ne vois pas comment ces exigences peuvent être introduites rétroactivement dans la convention collective de travail actuelle, » a déclaré le président Fred Kragie.