Lien problématique
Berghuis trouve dommage que les reportages d’aujourd’hui parlent du déclin du nombre de membres, alors que le pays bouillonne de menaces d’action. « Cette retraite anticipée pour les métiers lourds fait toujours bouger les gens, et à juste titre. Cette lutte est toujours menée par des secteurs comme les transports urbains, la police et la NS, où le syndicat reste une arme naturelle pour les salariés. »
Berghuis soupçonne que la baisse du nombre de membres fait partie d’une tendance sociale. « Les gens adhèrent au syndicat s’ils ont un problème, ce qui donne au syndicat une image négative. Il devient lentement mais sûrement un ‘syndicat à problèmes’. Il est bien plus fort d’assumer la force et la positivité que de devenir une ‘association de solutions’, c’est beaucoup plus attrayant.
À titre d’exemple, Berghuis cite le projet de Tata de passer à l’hydrogène comme combustible pour les hauts fourneaux, le soi-disant plan Green Steel. « Nous, au syndicat, avons été les premiers à parler de cela, comme exemple d’une contribution positive et constructive à l’avenir de l’entreprise. »