L’homme de 40 ans de Zuidlaren, soupçonné d’avoir poignardé un homme de 35 ans à De Groeve, n’est pas encore autorisé à rentrer chez lui. Le ministère public (OM) suppose une tentative d’homicide involontaire. Le juge estime toujours que les soupçons sont trop sérieux pour libérer l’homme.
L’incident à l’arme blanche s’est produit le 1er septembre, vers huit heures et demie du soir. Le suspect conduisait sa voiture à grande vitesse vers l’homme de 35 ans. Il a ensuite poignardé la victime à l’épaule, au dos et au menton avec un couteau. L’homme d’une trentaine d’années a été transporté à l’hôpital pour des blessures graves. La police a arrêté le suspect peu de temps après.
Des messages de chat ont été trouvés sur le téléphone de l’homme dans lesquels il annonçait qu’il voulait tuer la victime. La victime est la nouvelle compagne de l’ex-femme du suspect. Il y a eu un conflit concernant les modalités de visite des enfants. L’avocat a demandé au juge de libérer le suspect.
Le quadragénaire doit faire tourner une entreprise qui emploie davantage de personnes. Sa propre famille en dépend aussi. De plus, la conseillère n’a pas encore vu de rapport de blessure et, selon elle, aucune partie vitale du corps n’a été touchée. Cela ne suffit pas pour une tentative d’homicide involontaire, a déclaré l’avocat.
Le ministère public a promis d’envoyer prochainement le rapport sur les blessures. Le juge trouve les photos de la blessure et du couteau ensanglanté suffisantes pour pouvoir parler d’un cas grave à ce moment-là. Selon le juge, trois mois de détention provisoire ne sont pas non plus trop longs.
Le suspect a déclaré qu’il traversait une période difficile en prison. Il s’est excusé auprès de la victime : « Cela n’aurait jamais dû arriver ». L’audience de fond est prévue le 25 février.