Le sprinter Joris van Gool s’entraîne en Angleterre : « La culture britannique me convient mieux »


Il est depuis des années l’un des hommes les plus rapides des Pays-Bas et pense pouvoir courir encore plus vite. Le sprinter Joris van Gool (25 ans) de Rijen ne s’entraîne plus dans son propre pays, mais a émigré en Angleterre. « La culture sportive ici est très différente de celle des Pays-Bas. Les gens ne s’agenouillent tout simplement pas devant les athlètes de haut niveau.»

Il était temps pour Joris de se lancer dans une nouvelle incitation sportive. Après sept années de formation à Papendal, il change de cap. Un peu moins d’un an avant les Jeux Olympiques, il rejoint l’entraîneur Marvin Rowe en Angleterre. « Je me suis entraîné avec pendant quelques semaines pour la première fois lors de la saison 2015/2016. Nous sommes toujours restés en contact. »

Le spécialiste du 60 et du 100 mètres voit en Angleterre de nettes différences avec ce à quoi il était habitué. « Aux Pays-Bas, dès que vous dites aux gens que vous êtes un sprinteur, on vous demande toujours si vous travaillez ou étudiez. Ici en Angleterre, les gens apprécient davantage les athlètes de haut niveau. En tant qu’athlète, vous pouvez gagner beaucoup d’argent. Le sport donne à de nombreux jeunes la possibilité de faire quelque chose de leur vie.

« Si vous n’êtes pas vif, vous serez viré. »

« Les athlètes anglais sont plus soucieux des détails qu’aux Pays-Bas. De la nutrition, du repos à la récupération, tout est pris très au sérieux. Il le faut, car le niveau est tellement élevé qu’il faut en tirer le meilleur parti. Tous les athlètes sont extrêmement impatients. Si vous n’êtes pas vif, vous vous ferez tirer dessus. Cette culture me convient. Je suis peut-être étranger, mais je remarque que les garçons aiment m’avoir avec eux. Et bien sûr, je ne suis pas un compétiteur lors des championnats britanniques.

« Je me reposais juste à la maison, j’ai eu du mal avec ça. »

Physiquement, Joris se sent bien. Mentalement, il y a encore beaucoup à gagner pour le Brabander. « On ne peut pas aller jusqu’au bout sept jours sur sept, le corps a besoin de temps pour récupérer. J’apprends ici chaque jour comment utiliser mon corps de manière plus intelligente. Je remarque aussi que j’emporte souvent trop facilement le sport de haut niveau chez moi. Comme toujours en regardant des images de ma course pour trouver des points à améliorer. On arrive alors au point de « suranalyser ». J’avais du mal à me reposer à la maison. Parfois, « être humain » est aussi une bonne chose.

Joris a toujours une maison aux Pays-Bas, mais il séjourne souvent en Angleterre pour de plus longues périodes. Pense-t-il parfois à l’émigration ? « C’est une option, mais c’est un problème en tant qu’athlète professionnel. Parce que l’Angleterre ne fait plus partie de l’Union européenne, il y a beaucoup d’arrangements à faire. Pour le moment, je suis content de la façon dont les choses se passent, c’est quelque chose à faire. discuter après les Jeux. » en réfléchissant. »

« Après l’argent aux Championnats nationaux en salle, je pose mon cul paresseux sur le canapé. »

Le déménagement en Angleterre lui a donné le sentiment qu’il recherchait. Celui d’un athlète affamé qui veut courir plus vite que jamais. « Je fais les choses mieux qu’avant. Encore faut-il qu’il ressorte lors des compétitions. Maintenant, je fais de petits pas en termes de rapidité, mais tout ce processus prend du temps. Après ma médaille d’argent aux Championnats nationaux en salle samedi dernier, je vais maintenant m’asseoir sur le canapé avec mon cul paresseux pendant une semaine. Ensuite, je poursuivrai la recherche d’un billet pour mes deuxièmes Jeux Olympiques.»



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