Dans la Drenthe, le soutien au loup est le plus faible de tous les Pays-Bas. Alors que l’année dernière, 54 pour cent pensaient que le loup n’avait pas sa place aux Pays-Bas, cette année, ce chiffre est passé à 56 pour cent. Cela ressort clairement d’une enquête menée par les Kieskompas et l’ANP auprès de près de 15 000 Néerlandais. Le soutien est également faible dans le Flevoland.
Drenthe est la seule province où plus de la moitié des habitants sont contre le loup. À Utrecht, en Hollande méridionale et dans l’Overijssel, moins d’un tiers des habitants sont contre ce prédateur.
Depuis cette semaine, la discussion autour du loup a repris, car un enfant de Leusden a été mordu dans le domaine Den Treek, près de Leusden. Selon les parents, il s’agissait d’une morsure de loup. Cette question fait l’objet d’une enquête de la province d’Utrecht. Les rapports sur l’incident de morsure ont également provoqué beaucoup de troubles parmi les assistantes maternelles du Drents-Friese Wold, qui sont affiliées à l’agence de garde d’enfants Poppiestee à Diever.
À l’échelle nationale, un Néerlandais sur trois estime que le loup n’a pas sa place aux Pays-Bas. Ce nombre est le même que l’année dernière. La part des personnes favorables au loup a diminué l’année dernière : de 41 pour cent à 36 pour cent. Les autres n’ont pas d’opinion ou ne savent pas.
L’enquête montre que l’opinion sur le loup dépend dans une large mesure du comportement électoral de quelqu’un. Près des trois quarts des personnes qui ont voté pour le SGP lors des élections à la Chambre des représentants de novembre de l’année dernière sont contre le loup. La majorité des personnes ayant voté pour le BBB (59 pour cent des votants) ou le FvD (53 pour cent des votants) estiment également que le loup n’a pas sa place aux Pays-Bas. Presque tous ceux qui ont voté pour le PvdD, le GL-PvdA ou la Volt sont favorables au loup.