Le son de Skylark est rare (mais ça n’a pas toujours été le cas)

Le garde forestier Pauline Arends regrette le bruit de l’alouette. Dans sa jeunesse, elle entendait très souvent cet oiseau, maintenant elle doit le chercher : le nombre d’alouettes a énormément diminué.

Les mâles de cette espèce d’oiseau peuvent être entendus voler pour impressionner les femelles. Une telle sérénade peut durer longtemps : le record est de 56 minutes. Mais de nos jours, il faut faire de son mieux pour assister à un concert d’alouettes. Depuis 1960, le nombre d’alouettes a diminué de 95 %. Alors que le nombre de couples reproducteurs entre 1973 et 1977 était estimé à environ 500 000 à 750 000, nous n’abritons aujourd’hui que 34 000 à 44 000 couples. La Drenthe a une densité d’alouettes relativement élevée par rapport au reste du pays.

La baisse est principalement due à l’intensification de l’agriculture. Les alouettes font des nids dans les prairies. Il reste peu de prairies où les jeunes ont suffisamment de temps pour grandir – il leur faut 45 jours avant de pouvoir s’envoler. « Les périodes de tonte sont beaucoup trop rapprochées de nos jours », explique le forestier. « Alors ces nids sont en train d’être fauchés. Je dois vraiment aller chercher des alouettes maintenant. »

La chose la plus frappante à propos de l’apparence de l’alouette est sa crête, bien que tous les oiseaux n’en aient pas une. Il a également un bec court et un plumage brun. Sa poitrine est jaune et son ventre blanc. Les bords des ailes et les côtés de la queue sont également blancs, ce qui est clairement visible lorsque l’oiseau est dans les airs. À 16 à 18 centimètres, l’alouette est de petite taille.

Vers la fin mars, les alouettes commencent à se reproduire. Ils pondent des œufs environ deux à trois fois par an. Chaque nid a environ deux à cinq pièces. La mère doit patiemment s’asseoir sur ses œufs pendant deux semaines avant qu’ils n’éclosent, puis entre dans une période chargée pour nourrir ses poussins. Le mâle y contribue.



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