Le show de Laurienté, la folie de Kumbulla : La Roma s’effondre, 3-4 avec Sassuolo

L’attaquant français marque un doublé à la 18e minute, puis Zalewski ferme. Dans le temps additionnel le défenseur des Giallorossi donne un coup de pied à Berardi : rouge et un penalty que les bleus marquent. En seconde période à la magie de Dybala, Pinamonti réplique. But de Wijnaldum dans le temps additionnel

Mourinho avait raison lorsqu’il parlait d’une semaine dangereuse. Sauf que Mou faisait référence à la Lazio, alors que la glissade des Giallorossi est intervenue plus tôt, avec Sassuolo, juste au moment où la Roma (comme à Crémone) pouvait faire le saut qualitatif et se hisser à la deuxième place. Et à la place les Giallorossi tombent sous les coups de Laurientè et Berardi et payent une folie totale de Kumbulla en fin de première mi-temps : le héros de la coupe se transforme en mouton noir et condamne les Giallorossi au KO. La finale 4-3 pour Sassuolo est pleine d’émotions, d’étirements et de poursuites, de polémiques et de querelles. À la fin, les Émiliens se sont réjouis, les Giallorossi sont restés en pleurs (Smalling faisant ses débuts en tant que capitaine).

je l’étire

Mourinho n’est pas là, mais l’Olimpico lui fait tout de suite sentir toute son affection, entre chants et banderoles (mais pas de pañolada). Puis on repart et la Roma semble aussi avoir le bon matos, immédiatement dangereux avec Wijnaldum et Abraham. Mais c’est un feu de paille, car les problèmes des Giallorossi commencent peu de temps après. Qui arrivent sur les voies extérieures, où Laurientè et Berardi sont deux furieux. En fait, le Français à gauche profite des adaptations du côté opposé à la Roma (Ibanez déplacé du côté opposé où il joue habituellement, Zalewski adapté à droite), où il se passe toutes sortes de choses. Alors Ibanez s’endort à la 13e minute et Laurientè ouvre la danse (après l’arrêt de Rui Patricio sur Pinamonti), pour répliquer cinq minutes plus tard sur une passe décisive de Berardi. Puis la Roma s’agite, El Shaarawy touche le poteau de la tête, Zalewski (sur son premier but en Serie A) raccourcit avec un peu de chance et Wijnaldum envoie sa tête d’une bonne position. Les Giallorossi semblent être de retour dans le match, mais à la fin ils se perdent à nouveau, Rui Patricio étant obligé de s’enthousiasmer pour Pinamonti et Berardi. Puis à la 46e minute la folie de Kumbulla a donné un coup de pied à Berardi dans la surface : rouge et penalty, que le meneur de jeu d’Emilia n’a pas commis d’erreur.

La montée en puissance

Puis Foti (sur mandat de Mourinho) envoie Karsdorp et Dybala, la Roma se plaçant avec une sorte de 3-4-2 et El Shaarawy devant se replier en phase défensive pour étendre la ligne à quatre. Et après 5 minutes, c’est le pied gauche magique de Dybala qui rouvre les jeux pour les Giallorossi, avec un tour parfait qui se situe sous le sept opposé de Consigli. Même pas le temps de reprendre son souffle avant que Berardi ne heurte la barre transversale, puis le match vire à la corrida et Cerra, l’analyseur de match de la Roma, est également aux dépens, expulsé du banc pour protestations. Camara se revoit également sur le terrain, qui n’avait joué qu’une minute à La Spezia après la pause de la Coupe du monde. Mais plus généralement, Roma pousse, mais semble avoir épuisé la force nerveuse qui était venue du but de Dybala. Zalewski s’est ensuite occupé de le rallumer d’un tir de l’extérieur auquel Consigli a su dire non. Après une demi-heure, c’est pourtant Pinamonti qui a clôturé le match avec une passe décisive de Laurientè. Les derniers mouvements jaune et rouge sont ensuite Volpato et Majchrzak, qui font leurs débuts en Serie A. Abraham est hué, Dybala cherche un autre sort, Rui Patricio s’exalte sur un coup franc de Bajrami. En pleine convalescence c’est ensuite Wijnaldum qui a ravivé les espoirs des Giallorossi avec une touche de moindre qualité, mais il n’y avait alors plus de place pour rien. C’est ainsi que cela se termine, Sassuolo conquérant l’Olimpico et Roma restant à s’interroger sur l’occasion gâchée.



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