Avec de grands noms tels que Yara van Kerkhof et Sjinkie Knegt, il y a aussi un Tilburger sur la glace au Championnat du monde sur courte piste. Friso Emons fait ses débuts au Canada au plus haut niveau. « Cette Coupe du Monde est mon salut. »
Le soulagement a été grand avec Friso Emons, 23 ans, lorsqu’il a entendu son élection. « Surtout parce que c’était une saison si difficile. Que je reçoive maintenant, à la fin de la saison, la confirmation que tout va bien après tout, c’est très bien. »
Emons était dans la sélection depuis le début de cette saison qui aurait une chance de participer aux Jeux olympiques d’hiver. Bien qu’il ait fait quelques bonnes courses, d’autres ont été préférées pour Pékin.
Le fait de manquer les Jeux a fait que le Tilburger s’est retrouvé dans une spirale négative. Mentalement, Emons s’est effondré. « J’ai dû prendre du recul, me détendre et surtout me vider la tête. »
Il a même choisi de raccrocher ses patins pendant un moment. Alors que les hommes décevaient les petits rackets aux jeux d’hiver, Emons est allé faire du snowboard avec des amis. Cela s’est avéré être une occasion en or. « J’ai passé un moment fantastique, j’en avais vraiment besoin à l’époque. Après ça n’a fait que s’améliorer. »
Il y a une semaine et demie, Emons s’est rendu au Canada où il réside maintenant avec toute TeamNL. « S’entraîner puis se reposer, on ne fait pas grand-chose d’autre ici. Surtout parce que vous ne voulez pas contracter une infection corona inutile », déclare le court métrage montréalais ravi.
À la Coupe du monde, le Tilburger voit des opportunités de médailles. « Il continuera à se battre jusqu’à la fin, mais nous savons qu’en tant que Pays-Bas, nous avons les qualités pour participer aux prix. »
Le Championnat du monde de rack court à Montréal débute vendredi soir et dure jusqu’à dimanche.