Le Sénat veut des réparations pour les « crimes coloniaux » et le « racisme climatique »

Par Gunnar Schupelius

Le secrétaire d’État Gomis voit les raisons de la fuite et de la migration aujourd’hui à l’époque coloniale d’il y a 140 ans. Une indemnisation devrait enfin être versée pour cela. Cette vision de l’histoire est unilatérale et l’auto-incrimination constante difficile à supporter, dit Gunnar Schupelius.

La secrétaire d’État à la diversité et à la lutte contre les discriminations au Sénat judiciaire, Saraya Gomis, a participé à une conférence internationale sur la migration à Utrecht, aux Pays-Bas (« Integrating City Charter ») en tant qu’ambassadrice de Berlin.

Elle y a expliqué que « les raisons mondiales de la fuite et de la migration » ont « leurs racines dans l’ère coloniale ».
Berlin a joué un « rôle central en tant que métropole coloniale » pendant le Kaiserreich et était donc responsable des « causes de migration » dans le monde entier. Nous voulons en « assumer la responsabilité » aujourd’hui.

Le Sénat de Berlin plaide donc pour « des réparations et des dommages-intérêts pour les personnes qui continuent d’être affectées par les crimes coloniaux ».

Mme Gomis a diffusé cette déclaration sous forme de communiqué de presse de l’Administration judiciaire le 16 novembre. Il ne s’agit plus seulement d’une appréciation personnelle, mais d’une déclaration officielle du Sénat. Il faut donc les prendre au sérieux.

Les conclusions de l’histoire allemande que Mme Gomis tire peuvent être logiques en elles-mêmes. Il est certainement correct de porter un regard critique sur la période coloniale de 1880 à 1914.

Mais culpabiliser les gens qui vivent maintenant ici après plus de cent ans et exiger que l’argent de leurs impôts soit transféré en Afrique et en Asie à titre de réparation, c’est aller un peu trop loin.

Outre le fait que Berlin elle-même est en grande difficulté financière et est pratiquement insolvable. Mme Gomis ne l’a peut-être pas remarqué, le sénateur des Finances pourra le lui dire.

Mais le secrétaire d’État va encore plus loin. Elle affirme que le « racisme européen » perdure à ce jour. Les « non-blancs » sont perçus et discriminés dans ce pays « dans des images racistes ».

Elle écrit textuellement : « A Berlin aussi, ces personnes sont criminalisées par le droit de séjour et les autorités de sécurité. »

Au lieu de cela, elle veut «se concentrer sur la réalité du racisme climatique». Les anciennes colonies sont plus durement touchées par le changement climatique que les pays européens qui en sont responsables.

Quel genre de ville est-ce que décrit Saraya Gomis ? Berlin accueille plus de migrants non européens que toute autre capitale de l’UE. Depuis quand est notre plus gros problème le racisme ? Dans quel monde vit ce secrétaire d’État ? Et pour qui parle-t-elle ?

La demande de réparations pour les « crimes coloniaux » et le « racisme climatique » témoigne d’une mégalomanie morale sans pareille.

Cette vision complètement unilatérale de l’histoire, combinée à une auto-incrimination constante et colérique, est difficile à accepter.

Gunnar Schupelius a-t-il raison ? Appel : 030/2591 73153 ou e-mail : [email protected]



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