Le Sénat conteste l’expulsion des réfugiés


Par Stephen Peter

Le SPD veut renvoyer les Moldaves chez eux. Les Verts et la gauche, en revanche, sont indignés.

Le sujet important de la sécurité intérieure est-il en train de disparaître dans le différend entre les factions de la coalition ? Hier, il y a eu beaucoup de troubles au sein du comité de l’intérieur au sujet de la déportation.

A Berlin, le nombre de demandeurs d’asile déboutés, qui sont en fait contraints de quitter le pays, ne cesse d’augmenter : l’été, il était de 18 000 personnes.

Aujourd’hui, la sénatrice de l’Intérieur Iris Spranger (61 ans, SPD) veut expulser les réfugiés de Moldavie. Raison : En raison des nombreux réfugiés de guerre d’Ukraine, un logement est nécessaire.

La sénatrice de l’Intérieur Iris Spranger (SPD) veut expulser les Moldaves Photo : Wolfgang Kumm/dpa

Au total, 3 200 Moldaves sont tenus de quitter le pays et 600 doivent être expulsés cette année.

La gauche écume ! Un arrêt de déportation en hiver a été convenu à Rouge-Vert-Rouge. L’annonce de Spranger était plus ou moins une “rupture dans la coalition”, selon la chef de l’Etat Katina Schubert (60). Le Linke-Verband Wedding accuse même la sénatrice de l’intérieur de racisme car elle divise les personnes concernées en “bons” et “mauvais” réfugiés.

Les Verts sont également indignés, critiquant fortement Spranger. L’opposition soutient les plans. “La Moldavie est un pays tiers sûr et des places pour les personnes cherchant de l’aide sont nécessaires de toute urgence pour les personnes fuyant la zone de guerre ukrainienne”, déclare l’expert de l’intérieur Björn Jotzo (47 ans, FDP).

Alexander J. Herrmann (46 ans, CDU) : “Le différend entre le SPD, les Verts et la gauche au sujet de l’expulsion est honteux. Le non-respect de la loi se fait au détriment de ceux qui ont désespérément besoin de notre protection face à la guerre.



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