Le secteur du sport propose une alternative à l’interdiction de la publicité sur les jeux d’argent

Le secteur du sport a trouvé une alternative à l’interdiction de la publicité sur les jeux d’argent par le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne. C’est ce que dit Lorin Parys, le PDG de la Pro League.

Van Quickenborne a un décret royal prêt avec lequel il veut restreindre sérieusement la publicité sur les jeux d’argent dans notre pays. Cela ne devrait plus être autorisé à la télévision et à la radio, tout comme sur les sites Web, les réseaux sociaux, les affiches et dans les journaux et magazines. Le sponsoring sportif par les sociétés de jeu sera également remanié s’il dépend de Van Quickenborne. D’ici fin 2024, toutes les marques de jeu devraient disparaître des maillots de football.

Les projets du ministre peuvent compter sur le soutien des autres partis majoritaires, à l’exception du parti frère libéral francophone MR. C’est pourquoi l’idée a été discutée au cabinet principal vendredi. Selon MR, il y a été convenu que le projet serait retravaillé, mais cette lecture des faits est alors démentie par les autres parties.

“Des mesures peuvent réduire les revenus”

Les clubs sportifs font maintenant leur propre proposition. Parys a consulté ses collègues des ligues de basketball, de volleyball et de cyclisme. Ils ne voient aucun avantage à une interdiction, mais sont prêts à prendre des mesures pour que la publicité ne s’adresse pas spécifiquement aux jeunes. De plus, aucun « appel à l’action », tel qu’une bannière, ne serait incorporé dans la publicité.

“Nous sommes prêts à élaborer des mesures strictes, même si elles réduisent les revenus”, déclare Parys. A titre d’exemple, il donne, entre autres, que toute expression publicitaire serait soumise à la commission des jeux de hasard et qu’il ne serait plus possible de parier sur des phases de matchs.

Le raisonnement est que s’il y avait une interdiction totale de la publicité sur les jeux d’argent, le risque que les joueurs recourent à des sites illégaux augmenterait. Il existe un risque que des mineurs ou des personnes inscrites sur la liste noire participent également. Les quatre branches sportives sont prêtes à faire inscrire leurs initiatives dans une loi qui s’appliquerait alors à l’ensemble du secteur sportif.



ttn-fr-3