Le secteur de la santé veut se débarrasser au plus vite du masque buccal

Depuis le 4 mai 2020, le port du masque buccal est obligatoire dans les hôpitaux. Peu importe le médecin que vous consultez ou le service que vous visitez. Mais peu à peu les hôpitaux préfèrent se débarrasser des masques buccaux plutôt que de s’enrichir.

La logique se perd, dit Margot Cloet de l’organisation faîtière Zorgnet-Icuro. « Vous n’êtes pas obligé de rendre visite à votre grand-père dans un centre de soins résidentiels, mais si vous allez rendre visite à une tante à l’hôpital, vous devez le faire. Les visiteurs comprennent que plus c’est long, moins c’est long. »

La mesure devient de plus en plus difficile à faire respecter, confirme Frank Vermassen, médecin-chef à l’UZ Gent. Mais il y a encore plus de raisons. « Les masques entravent la communication entre le médecin et le patient », dit-il. Les expressions faciales sont perdues. Une explication importante est mal comprise. « Nous sommes trois ans après l’imposition du premier confinement. Il est progressivement temps de lever les dernières mesures. »

Les hôpitaux reçoivent un soutien de première ligne. « Il ne faut pas tomber dans la fatigue du masque. La mesure doit être appliquée proportionnellement », déclare Jeroen van den Brandt de l’association de médecins généralistes Domus Medica.



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