Le secteur bancaire craint une nouvelle obligation d’État à un an et réclame l’émission d’une « obligation d’État équilibrée »

L’Agence de la dette avait précédemment déclaré qu’elle souhaitait émettre cette année une nouvelle obligation d’État à un an. On ne sait pas quand cela se produira et dans quelles conditions. L’obligation d’État précédente à un an était soumise à une retenue à la source réduite de 15 pour cent au lieu de 30 pour cent. Cela a rendu le rendement encore plus attractif. Le gouvernement peut encore appliquer ce prélèvement à la source réduit jusqu’au 30 juin.

Les banques ont prévenu mercredi que cette baisse du taux d’imposition créait « des règles du jeu inégales ». Ils soulignent également que l’emprunt d’État à un an a été présenté comme l’alternative au livret d’épargne, « alors qu’en principe il ne s’agit pas d’un produit d’épargne mais d’un investissement. Une communication claire est importante pour informer et protéger le client. Ils critiquent enfin le fait qu’un montant maximum ait été fixé au moment de l’émission, « ce qui a ignoré les besoins de financement de l’Etat belge ».

Les banques souhaitent que les nouveaux emprunts d’État à un an, qui pourraient être lancés dès mars, répondent « aux principes de gouvernance d’entreprise, soient fondés sur une vision économique à long terme et prennent en compte les enjeux budgétaires ». Comme les taux d’intérêt à court terme devraient baisser dans les mois à venir, ils plaident pour une levée d’un montant limité au premier semestre avec les obligations d’État, « définies à l’avance et communiquées au marché ».



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