Le secrétaire d’État Gunay Uslu (Médias) veut des conseils sur la position du centre de reportage Mores. Cela devrait être donné par Mariëtte Hamer dans son rôle de commissaire du gouvernement aux comportements sexuellement transgressifs et aux violences sexuelles.

L’indépendance du centre de signalement des comportements indésirables dans le secteur culturel et créatif est en discussion après la Volkskrant vendredi dernier avait écrit sur les comportements transgressifs chez NOS Sport. Le présentateur Tom Egbers a été mentionné et il est le mari du président de Mores, maintenant à la retraite, Janke Dekker.

La ministre a informé Hamer de sa demande par courrier et espère « vu l’urgence » une réponse avant le 15 avril. « Comment Mores peut-il redevenir à court terme une hotline pour le secteur de la culture, de la création et des médias, où les gens peuvent signaler en toute sécurité et recevoir un soutien ? », demande Uslu au commissaire du gouvernement.

Le secrétaire d’État veut également savoir comment la politique de Mores devrait être ajustée. Selon Uslu, le fait que la position des « membres du conseil » ait fait l’objet de discussions pourrait « dissuader les gens de faire des signalements car cela soulève des questions sur le traitement confidentiel des signalements, ce qui est bien sûr hautement indésirable ».

Rapport Volkskrant

Dekker a annoncé dimanche dernier qu’il quitterait ses fonctions de président de Mores avec effet immédiat suite au rapport du Volkskrant . Elle n’a pas précisé la raison de son départ. Jusque-là, le centre de déclaration n’était pas disponible pour commenter la publication de vendredi. Selon le centre de signalement, le fait que les fonctions de Dekker aient été reprises par Amber de Vente, membre du conseil d’administration – désormais son successeur à la présidence – n’avait rien à voir avec l’enquête sur NOS Sport.

Dans le communiqué de presse sur sa démission, Dekker a qualifié d ‘ »incomplet et donc incorrect » le fait qu’il ait été dit dans le journal qu’elle n’avait pas voulu répondre à l’article. Selon Dekker, elle a pris rendez-vous par l’intermédiaire de son avocat pour une rencontre avec le Volkskrant et il a été annulé avec un « argument inapproprié ». Elle a alors décidé de ne plus répondre aux questions écrites.

« Les victimes de comportements transgressifs méritent notre soutien et notre attention, ainsi qu’un refuge sûr où elles peuvent signaler un comportement transgressif et recevoir de l’aide », explique Uslu. « Les mœurs doivent être en mesure de fournir ce refuge sûr. »



ttn-fr-45