Le secrétaire d’État à l’Asile Eric van der Burg après une visite au nouveau département des safe-landers à azc Ter Apel: « le système fonctionne »

Les premiers résidents sûrs qui se sont inscrits la semaine dernière au nouveau département de l’azc de Ter Apel sont déjà partis.

C’est ce qu’affirme le secrétaire d’État délégué à l’Asile et à la Migration, Eric van der Burg. Le nouveau lieu de disponibilité des procédés (PBL) est ouvert depuis la semaine dernière. Van der Burg avait déjà prévu sa visite avant la chute du cabinet car il voulait savoir comment se portent les habitants de Ter Apel et de Nieuw-Weerdinge depuis l’ouverture du PBL

Les habitants invités de Nieuw-Weerdinge voient encore beaucoup de choses se passer dans le village. Pendant qu’ils attendent le ministre, ils montrent des vidéos de demandeurs d’asile qui sonnent aux portes puis vont dans le jardin, un chauffeur de bus raconte le chaos à l’embarquement : « Ils ne veulent tout simplement pas payer. » Le problème est toujours là après une semaine non résolue, Van der Burg le sait.

Le PBL est le premier arrêt pour les citoyens dits sûrs provenant principalement des pays d’Afrique du Nord qui demandent l’asile aux Pays-Bas. Beaucoup d’entre eux causent des nuisances et enfreignent la loi. Le nouvel emplacement fait partie de l’azc clôturé par des clôtures de 4 à 5 mètres de haut.

PBL sobre

Les Safelanders qui arrivent se rendent au PBL et doivent être prêts à être appelés à tout moment. Cela les empêcherait de quitter le terrain et d’errer dans les villages. L’accueil est modeste. Sur les cinquante à cent places qui devaient être construites, dix sont aujourd’hui en service. En principe, les demandeurs d’asile ici doivent savoir dans un délai d’une semaine s’ils sont éligibles à la procédure de suivi. Les Safelanders qui étaient déjà dans l’azc suivent toujours la «vieille» procédure.

,,Nous avons commencé avec un petit groupe », dit Van der Burg. « Mais vous voyez que les gens disent déjà : ‘mais attendez, si c’est le refuge, alors je partirai ailleurs. Je veux plus de refuges », dit-il. Van der Burg s’attend à ce que «99 personnes sur 100» qui suivent l’intégralité de la procédure accélérée se voient dire après un court laps de temps qu’elles ne peuvent pas rester aux Pays-Bas.

Un succès? Le secrétaire d’Etat sortant pense qu’il est encore trop tôt pour en parler. ,,Je ne pense pas que vous puissiez tirer une conclusion de «succès» après sept jours. C’est bien que ça tourne maintenant. Nous devons passer de dix places à plus, afin que nous puissions faire passer de plus en plus de personnes dans le système. « La vitesse peut conduire à des erreurs. »

Signer pour renoncer à l’abri

Les citoyens sûrs qui ne veulent pas rester dans la PBL peuvent l’indiquer et signer pour cela. Cela signifie qu’ils renonceront à un abri et qu’ils recevront une interdiction de zone pour les communes de Westerwolde ou d’Emmen. Ils sont expulsés de la congrégation. S’ils reviennent, ils commettent un crime. Dans ce cas, le ministère public interviendra, dit van der Burg.

Est-ce que d’autres endroits n’ont pas d’ennuis avec ces gens ? « La pratique montre que ces garçons voyagent plus loin s’ils ne sont pas hébergés aux Pays-Bas. »

Le maire Jaap Velema van Westerwolde a visité le PBL avec le secrétaire d’État. Il s’est ensuite dit impressionné par la méthode de travail qui y a été mise en place en peu de temps par les parties concernées, telles que le COA et le Service de l’immigration et de la naturalisation (IND).

Toujours inquiet pour la capacité d’accueil

« L’accueil se fait de manière humaine et les demandeurs d’asile défavorisés qui y séjournent recevront des éclaircissements sur leur procédure dans les huit jours, bien plus rapidement que jusqu’à présent », précise Velema. Il souligne que les personnes impliquées peuvent faire appel si on leur dit qu’elles ne sont pas autorisées à rester.

Le maire a déclaré que peu à peu le nombre de réfugiés défavorisés dans la PBL augmenterait et qu’à terme, tout le «groupe cible» de Ter Apel y resterait. Ensuite, compte tenu du régime plus strict, les nuisances à Ter Apel devraient diminuer ainsi qu’à Nieuw-Weerdinge.

Velema a souligné qu’en plus de cette approche de la nuisance, il existe encore de grandes inquiétudes quant à la capacité d’accueil à Ter Apel et dans tout le pays. Les étés précédents, les demandeurs d’asile dormaient sur l’herbe devant le centre d’asile de Ter Apel, beaucoup sont actuellement hébergés dans des abris d’urgence. Velema espère donc que la loi sur la distribution donnera au gouvernement la possibilité de mieux répartir les places d’accueil.

Si la Chambre des représentants dit « non » à de nouvelles discussions sur la loi sur la distribution le 12 septembre, celle-ci ne pourra entrer en vigueur qu’avec un nouveau cabinet, déclare Van der Burg. ,,Mais Ter Apel ne devrait pas avoir à faire face à la même situation que l’an dernier », promet-il.



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