Le rôle des animaux de compagnie, notamment des chiens et des chats, dans nos familles et, plus généralement, dans notre société est souvent un sujet de débat. Surtout parce que les propriétaires d’animaux de compagnie, les sociologues et même le pape associent l’amour qui lie les humains et les animaux de compagnie à celui qui lie les parents et les enfants. Et donc la présence toujours croissante d’amis à quatre pattes dans les foyers avec une natalité en baisse. Le sujet est au centre d’une enquête approfondie qui met notamment en évidence comment la perception évolue selon la génération du propriétaire.


LELe rôle des animaux de compagnie, notamment des chiens et des chats, dans nos familles et, plus généralement, dans notre société est souvent un sujet de débat. Surtout parce que les propriétaires d’animaux et les sociologues, et même le pape, font des corrélations l’amour qui lie les humains et les animaux de compagnie à celui qui lie les parents et les enfants. Et donc la présence toujours croissante d’amis à quatre pattes dans les foyers avec un taux de natalité en baisse.

Pape François : « Les maisons sont remplies de chiens et de chats, mais elles sont vidées d'enfants »

Animaux de compagnie, membres de la famille

Une recherche récente Changements Unipol, développé par Ipsos, se concentre sur cette thématique. Notant que 79% des propriétaires considèrent les chiens et les chats à toutes fins utiles les membres de la famille. Cela ne veut pas dire, selon 63% des personnes interrogées, qu’ils remplacent un enfant. Certes, pour 75%, ils ne sont pas une cause de la baisse du taux de natalité qui affecte notre pays. Mais il est curieux de voir ce qui émerge si nous approfondissons et étudions la perception basée sur les générations.

De la génération Z aux baby-boomers, ceux qui ont plus d’animaux de compagnie et qui en voudraient plus

L’animal domestique, par exemple, c’est un membre de la famille à part entière pour 85% des Millennials. Plus détachés, les Boomers : ce n’est que dans 67 % des cas qu’ils considèrent l’animal comme un membre de la famille.

Génération 41%). Parmi les Millennials (27-40 ans), la présence d’animaux est la plus faible et est égale à 52%, mais il y a aussi la part la plus élevée de ceux qui souhaiteraient en avoir (24% contre 20% en moyenne nationale). Parmi les baby-boomers (57-74 ans), on retrouve la proportion la plus élevée de ceux il n’est pas intéressé à avoir des animaux (32 % n’en ont pas et n’en voudraient pas contre 24 % en moyenne nationale).

Jeune couple jouant avec leurs animaux de compagnie sur le lit le matin

Presque comme un fils. En fait, c’est plus simple

63% des Italiens, disions-nous, pensent qu’un animal de compagnie ne pourra jamais remplacer un enfant. Toutefois, 28 % sont convaincus que cela peut arriver. Comme « un animal de compagnie est traité à tous égards comme un enfant» (12 % des cas), « cela comble un vide affectif » (10 %) ou encore parce que « gérer un animal est plus facile que d’avoir un enfant » (9 %).

De ce point de vue, il existe un écart entre les jeunes générations, plus favorables à l’idée qu’un animal puisse remplacer un enfant (36% pour la Gen Z et 37% pour les Millennials), et les générations plus matures, moins d’accord, notamment les Boomers (13%).

Qu’est-ce que le taux de natalité a à voir avec les animaux de compagnie ?

Enfin, 3 Italiens sur 4 (75%) sont convaincus que les causes de la natalité dans notre pays ne sont pas liées à la présence de chiens, chats et autres animaux domestiques dans les maisons et les familles, contre 12% qui l’identifient plutôt. comme une des causes principales du fait d’avoir de moins en moins d’enfants.

Avantages et inconvénients d’avoir un chien ou un chat

Les principaux avantages d’avoir un animal de compagnie ? Il tient compagnie à 48 % des personnes, un pourcentage qui s’élève à 56 % dans la génération la plus mature des Boomers. Elle apporte du bonheur (46 %) et améliore la santé mentale (33 %).

Parmi les inconvénients, on identifie surtout les coûts liés au maintien de leur bonne santé. (26%), la nécessité de trouver quelqu’un pour s’occuper d’eux en cas d’absence (26%) et le coût en termes d’entretien (17%). En particulier, pour les baby-boomers, un inconvénient important est le il faut les sortir quelles que soient les conditions météorologiques et à des moments différents (25 % contre 16 % en moyenne nationale) tandis que la génération Z se plaint un peu plus que le total national de la nécessité de prêter attention à eux et de jouer avec eux (12 % contre 9 %).

À propos de temps à consacrer au traitement: plus de la moitié (54%) des propriétaires consacrent 1 à 3 heures par jour à cette activité, tandis que 11% vont jusqu’à 5 heures et 6% dépassent 5 heures. Seuls 27 % dédient des soins à leur animal moins d’une heure par jour.

Dépenses bestiales : combien nous coûtent les chiens et les chats

La dépense mensuelle pour l’entretien de votre animal est en moyenne de 65 euros (hors frais de santé et vétérinaire). En ce qui concerne dépenses de santé (vaccinations, visites, examens, interventions), la moyenne annuelle est égale à 180 euros, qui monte à 185 euros pour ceux qui ont des chiens et/ou des chats, mais descend à 164 euros chez les habitants des métropoles. Les jeunes générations ont tendance à dépenser davantage pour la santé de leurs animaux de compagnie (Gen Z 186 euros/an vs Boomers 170 euros/an). Au total, environ un millier d’euros sont dépensés par an.

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