Dominguez donne l’avantage à l’équipe de Motta, réaction de la Sampdoria en seconde période. Djuricic marque l’égalité puis Skorupski défend le point
8 octobre
– BOLOGNE
La Sampdoria (Serbe) heureuse, Bologne débordé de sifflets en fin de match après un 1-1 qui (ré)enflamme la féroce contestation de la courbe rossoblù. Dominguez trompe l’équipe locale, Djuricic sauve la Sampdoria. Qui, sinon son compatriote, aurait pu prêter main forte à Stankovic pour se remettre à égalité pour un match qui devenait sacrément compliqué pour la Sampdoria ? C’est exactement ce qui se passe à la 27e minute de la seconde mi-temps, dans un match que Bologne semblait gérer sereinement jusque-là après l’avantage de Dominguez en première mi-temps. Au lieu de cela, le défi de Dall’Ara se termine par un match nul, mais à la fin celui qui sourit est la Sampdoria et Bologne mâche amer. Mais la faute aux rossoblùs, qui après la pause n’ont pas réussi à imposer leur jeu pour tenter de clore le match. Un point qui pèse lourd pour la Sampdoria, et tant pis si la première victoire de la Sampdoria dérape à nouveau. Bologne retombe dans les limbes, après une semaine jamais aussi tourmentée, même si Motta ramène le premier point de sa gestion. Stankovic a tenté de faire la différence en deux jours de travail et quelque chose s’est déjà vu, du moins en termes d’intensité. Dominguez ouvre en première mi-temps, clôturant une action qu’Arnautovic avait comme interprète principal, avec une première ouverture (bad Sabiri) pour Aebischer. Son tir a été contré par Audero, qui n’a rien pu faire sur le deuxième tir du milieu de terrain argentin de Bologne. Aussi lui, Dominguez, presque à la fin, il a frappé la barre transversale de près de trente mètres, confirmant une soirée en tant que protagoniste.
Voyage dans la crise
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Stankovic va encore faire grandir cette Sampdoria, qui s’est alignée ce soir avec un 4-2-3-1 (Rincon et Vieira devant la défense, Caputo le seul attaquant) qui a montré en première mi-temps des fautes anciennes et bien connues. lacunes, à commencer par la seule pointe de blucerchiata jamais servie. Stankovic est entré sur le terrain embrassé par Thiago Motta, partenaire du Nerazzurri Triplete, mais a ensuite dû souffrir. Pour Bologne ce n’était pas une soirée facile sur le plan psychologique après une entrée sur le terrain accueillie par une banderole dans la courbe rossoblù (“Qui ne se bat pas s’il doit y aller”), qui laissait peu de place à l’imagination. Le départ de la Sampdoria était en montée, car Bologne perçait aussitôt dans son couloir droit (Bereszynski souffrait), avec Orsolini qui servait Aebischer : tiré un peu, bloqué par Murillo. Puis la Sampdoria est sortie et on a eu l’impression que l’équipe de Stankovic avait réussi à se réorganiser, faisant une belle densité au milieu de terrain, profitant alors des insertions de Djuricic, à qui les rossoblùs avaient du mal à prendre les mesures. Motta a perdu Lykogiannis sur blessure, sorti sur civière en raison des séquelles d’une tête de Sabiri, remplacé par De Silvestri (à droite, avec Cambiaso à gauche). Mais la manœuvre n’a pas été affectée, notamment parce que la Sampdoria a perdu de l’incisivité au fil des minutes.
Correction de cap
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Stankovic a tenté de changer en seconde période, et ses mouvements ont fonctionné : à l’intérieur de Léris (à gauche), Djuricic s’est déplacé au centre, et Sabiri à droite. Caputo-but, mais il avait commencé dans une position clairement irrégulière. Stankovic a ensuite laissé de l’espace à Villar, pour gagner en qualité dans le dribble face à un Bologne moins brillant qu’en première mi-temps, mais qui a profité des fréquentes interruptions de jeu pour ajuster les positions. Jusqu’à l’égalisation : centre de Bereszynski du droit, incompréhension Skorupski-Soumaoro, tir court du gardien, faux tir de Léris devenu passeur décisif pour Djuricic. Là, la joie de Stankovic a explosé, qui en finale avec Verre est passé très près d’une victoire sensationnelle.
8 octobre 2022 (modifier 9 octobre 2022 | 00:47)
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