Le Français et le Néerlandais auraient dû rattraper la justice sportive du Dall’Ara, mais en cas de report du match, la sanction sera purgée le lendemain. Terracciano et Loftus prêts à l’emploi
D’un point de vue strictement terrain, le report du match de Bologne crée décidément des problèmes importants pour Milan. Et pas seulement parce que le calendrier est comme toujours très chargé, et la première date utile pour récupérer le match sera en février. Il y a d’autres problèmes, bien plus imminents. Dans ces cas, en effet, le règlement prévoit que toute disqualification sera purgée lors du match suivant. Et, dans le cadre de ce dérapage, Fonseca n’a pas vraiment été aidé par la chance puisque lors de la dixième journée qui opposera le Diable à Naples mardi soir à San Siro, il n’y aura ni Hernández ni Reijnders. Theo de Dall’Ara a dû purger la deuxième et dernière ronde de suspension après le carton rouge pour protestation à la fin de Milan-Fiorentina, tandis que le Néerlandais a été expulsé lors de Milan-Udinese.
quelques solutions
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Deux absences qui seraient de toute façon lourdes : encore moins face aux actuels leaders du championnat. L’entraîneur portugais devra donc se passer de la poussée du Français sur le couloir gauche et du phosphore du Néerlandais au coeur du terrain. Des solutions ? Pas beaucoup, en fait : presque obligatoire. L’arrière gauche devrait être, comme avec l’Udinese, Terracciano (les alternatives sont les mêmes que la veille contre les Frioulans : Jimenez ou Bartesaghi). Au milieu de terrain, à côté de Fofana, Loftus-Cheek trouvera de l’espace (l’autre option est Musah, que Fonseca n’a cependant pas encore vu de l’intérieur). Cela signifie que le trident des milieux offensifs comportera à nouveau Pulisic au centre, avec Chukwueze à droite et un de Leao ou Okafor à gauche. A ce stade, l’éventuelle convocation de Camarda doit être évaluée : il aurait certainement été là à Bologne, alors qu’en vue de mardi il faudra d’abord comprendre les conditions d’Abraham et Jovic.
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