Le référendum sur l’indépendance de l’Écosse n’est autorisé qu’avec le consentement de Londres

L’Écosse ne peut pas organiser de référendum sur l’indépendance sans l’autorisation du gouvernement britannique à Londres. La Haute Cour britannique a statué qu’après que le gouvernement écossais eut engagé une affaire. Le Premier ministre britannique Rishi Sunak ne veut plus de référendum sur la sécession du Royaume-Uni.

L’Écosse a obtenu son propre parlement dans les années 1990, mais toutes les questions relatives à l’Union britannique sont restées au Parlement de Londres. Ces dernières semaines, la Cour suprême a examiné si le Parlement écossais avait le pouvoir de légiférer pour un référendum sur l’indépendance. Ce n’est pas le cas, ont décidé les juges.

Le Premier ministre écossais Nicola Sturgeon a souhaité organiser le référendum consultatif le 19 octobre 2023. Il n’est pas clair si l’Ecosse voterait pour l’indépendance. Selon de récents sondages, le nombre de supporters oscille autour de 50 %. Lors du référendum de 2014, que Londres a autorisé, 55 % ont voté contre la sécession du Royaume-Uni.

Sturgeon et son parti national écossais (SNP) pensent que les circonstances ont changé à cause du Brexit. Ils soutiennent que cela justifie un nouveau référendum. Une majorité d’Écossais ont voté contre le départ du Royaume-Uni de l’Union européenne lors du référendum de 2016 sur le Brexit.



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