Deux nuls à l’extérieur et un succès au Bernabeu : l’équipe d’Ancelotti perd immédiatement du terrain depuis le haut

De notre correspondant Filippo Maria Ricci

30 août – 01h27 -MADRID

Deux nuls à l’extérieur, une victoire à domicile. Les débuts en Liga des champions d’Espagne (et d’Europe) renforcés par Kylian Mbappé ne font pas exactement rêver. Le match nul 1-1 de ce soir à Las Palmas laisse le Real Madrid (à égalité avec l’Atletico) -4 derrière Barcelone, la seule équipe de la Liga à avoir le plein de points après 3 journées. Le Français est toujours sans but et évidemment cela fait du bruit exactement comme les difficultés montrées par Madrid à Majorque et aux Canaries. L’équipe d’Ancelotti, qui ces deux dernières années avait toujours débuté avec 3 victoires sur 3, est encore incomplète et continue de chercher un équilibre difficile à trouver.

CHIFFRE D’AFFAIRES

Les jeux commencent à s’accumuler et Carlo commence à faire du chiffre d’affaires. Le Real Madrid est sur le terrain dimanche-jeudi-dimanche, donc par rapport à la victoire contre Valladolid il y a 4 changements: un prévisible, le retour de Mendy suspendu pour Fran Garcia, puis Lucas Vazquez pour Carvajal, Modric pour Arda Guler et Brahim, une passe décisive et un but dans les quelques minutes jouées dimanche, pour Rodrygo.

DOUCHE FROIDE

Mbappé et Vinicius sont très confirmés, le premier toujours au poste inhabituel d’avant-centre, et douche froide de l’équipe des Canaries : transition rapide, une-deux entre Moleiro et l’Ecossais McBurnie avec le premier qui saute Tchouameni et Militao avec son pied gauche et centre vers le but du second poteau droit évitant les nombreux centimètres de Courtois. Le beau but de Moleiro, 20 ans, canterano et grand espoir de Las Palmas, est arrivé après seulement 244 secondes.

EX BARÇA

Puis trois anciens joueurs du Barça occupent le devant de la scène. Le premier est l’entraîneur de Las Palmas, Luis Carrion, qui, pour ses débuts en Liga, essaie de faire avancer son équipe de manière courageuse et brillante. Les hôtes ont commencé par beaucoup garder le ballon, avec des échanges précis et rapides même dans des zones potentiellement très risquées, obligeant leurs adversaires à courir après. Ensuite Sandro Ramírez, un attaquant qui marque peu et court beaucoup : sur l’aile droite du canterano madrilène Marvin Park, il a tourmenté Mendy. Et enfin le Néerlandais Cillessen, auteur de deux superbes arrêts, un à gauche et un à droite, sur des conclusions venimeuses des bords de Valverde et Rudiger.

CHANGEMENTS ET PROGRÈS

Ancelotti a passé la première mi-temps à réfléchir avec Davide aux solutions possibles, et devant l’apathie de ses hommes dans l’intervalle, il a secoué l’arbre blanc : Brahim et Mendy dehors, le premier invisible, abandonné par Vinicius et dépassé par le second, à l’intérieur de Rodrygo et Fran García. Des pertes compréhensibles, mais Mbappé et Vinicius auraient pu être remplacés sans aucun problème. Les paroles et les changements d’Ancelotti ont amélioré Madrid, mais ne l’ont pas rendu imperméable : une pression constante et de nombreux tirs des Blancos, mais aussi une occasion dévorée par Sandro en contre-attaque.

VINICIUS ET PETITE AUTRE

Madrid insiste et égalise (69e) sur un penalty de Vinicius sifflé pour une main fortuite mais claire d’Alex Suarez sur une touche d’Arda Guler (à la place de Modric) pour Rodrygo. Les champions d’Espagne continuent de pousser et se procurent de belles occasions avec Mbappé et Endrick (qui remplace Vinicius) mais ne parviennent pas à marquer à nouveau et sont stoppés par un hors-jeu millimétré par Mata sur le but de Viti (88e). C’est déjà l’heure des essais au Bernabeu.





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