En 5′, Vinicius et Asensio donnent les trois points aux Blancos : le match aller se termine avec Barcelone +5

Trop Madrid pour ce Valence sans entraîneur et sans argent pour payer les salaires de janvier. Gattuso a abandonné un bateau qui prend l’eau, actuellement entre les mains de Voro Gonzalez, un homme du club qui dirige l’équipe pour la huitième fois. Et si avec Rino Valencia à Riyad en demi-finale de la Super Coupe d’Espagne contre Madrid avait terminé 1-1 après 120 minutes puis perdu aux tirs au but, cette fois il n’y avait pas d’histoire : ça s’est terminé 2-0 au Bernabeu et seulement parce que Madrid a fait une grosse erreur. Valence n’a fait qu’un seul tir, large.

MADRID À -5

Mauvaise nouvelle pour Ancelotti en termes de blessures : Militao a été blessé et Benzema a également boité après une heure. Ainsi se termine le match aller de la Liga : Barcelone a marqué 50 points (comme Naples et Arsenal) et compte 5 points de plus que Madrid. Valence a récolté 7 points sur 33 lors des 11 derniers matchs, avec une seule victoire, et n’a qu’un point d’avance sur la zone de relégation.

VALENCE DÉFENSIVE

Ancelotti a laissé de côté Rodrygo et Valverde en alignant Asensio et Modric. Ceballos confirmé au milieu et Camavinga comme arrière gauche. Voro dépoussière Guillamon et les défenseurs centraux Diakhaby et Gabriel Paulista pour Valence. Et il déploie son équipe de manière décidément plus prudente que lors des dernières sorties avec Gattuso : peu de construction par le bas pour éviter les erreurs, ballon long et fort pour repousser la pression madrilène.

SEULEMENT MADRID

Lequel mené par Ceballos et Modric crée plusieurs occasions. Le Croate place aussitôt Asensio devant Mamardashvili qui plonge sur sa droite et oppose une main de fer au tir rapproché de l’Espagnol. Ensuite, c’est Benzema qui a offert à Vinicius deux belles occasions, la première même avec son talon, avec un miracle de Gabriel Paulista qui a réussi tant bien que mal à dévier le tir de son compatriote d’un tir sûr. En seconde Vini frappe mal, puis c’est Camavinga qui envoie large.

CONTROVERSE SERVIE

Après la blessure de Militao (problème musculaire) et l’entrée de Carvajal avec le déplacement de Nacho au centre gauche, la polémique s’ensuit dans la troisième et dernière minute du temps additionnel : sur un corner de Modric Rudiger, il dépasse Foulquier et donne l’avantage à Madrid. Cependant, l’arbitre est appelé dans le Var et décide d’annuler le but pour une faute de Benzema sur Musah qui laisse planer de nombreux doutes, le Français étant même averti. Ancelotti secoue la tête, le Bernabeu proteste avec force, l’arbitre envoie tout le monde aux vestiaires.

UN-DEUX MORTEL

Le but madrilène n’a été que peu repoussé : à la 52e minute un mauvais ballon de Vinicius a abouti à Benzema qui a déchargé sur Asensio, stationné à l’extérieur de la surface en haut à droite. Le pied gauche de l’Espagnol est fabuleux et se termine près du second poteau. Golazo. Et 2 minutes et 17 secondes plus tard, le doublé est arrivé : Benzema a lancé Vinicius dans l’espace derrière le lent Paulista et le Brésilien a confortablement déposé le ballon dans le filet. Vinicius a atteint les 200 matchs : il n’a que 22 ans et a marqué 49 buts et offert 37 passes décisives. Seuls Raul et Casillas dans l’histoire de Blanca ont franchi ce cap avant lui.

ROUGE POUR PAULISTE

Madrid déchaîné : Mamardashvili fait un miracle sur Modric et Diakhaby sauve incroyablement sur Benzema, qui sort alors meurtri en touchant sa cuisse droite, Bernabeu retenant son souffle : le Français est en pleine forme. Gabriel Paulista sort également à la 72e minute, expulsé pour un coup de pied absurde à Vinicius, qui réagit et écope d’un carton jaune. Le Paulista brésilien a perdu la tête, puis s’est disputé avec Rodrygo et Militao : comportement absurde. Le Bernabeu chante « A Segunda, a Segunda » à Valence puis invite l’agent libre Ceballos à rester à Madrid, avec Mamardashvili miraculeux sur Valverde et Rodrygo. Festa blanca, tragédie valencienne.



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