Le rapport sur les animaux de mousse conclut : "Le mieux est de simplement ramasser et déplacer"

Après que les plages de la Hollande du Nord et de la Frise aient été jonchées d’animaux de mousse, de nombreuses questions se sont posées. D’où viennent ces créatures dans de telles masses et, peut-être plus important encore, que faisons-nous de cette couverture de créatures sur nos plages ? Reinier Nauta de Wageningen Marine Research, basé à Den Helder, a mené des recherches sur les animaux pour le compte des municipalités de Katwijk et d’Ameland et conclut : simplement ramasser et déplacer est la meilleure solution pour le moment.

C’était un phénomène unique, dit Nauta plus tôt. Les animaux de mousse se lavent rarement en si grand nombre dans le monde et on sait très peu de choses sur les organismes de toute façon. L’objectif de la recherche était donc d’en savoir plus sur les bestioles : d’où viennent-elles, quelles espèces existe-t-il et comment s’en débarrasser ?

On ne sait toujours pas exactement d’où les animaux ont flotté. Cela nécessite des recherches à beaucoup plus grande échelle, explique Nauta.

Cependant, les chercheurs ont déterminé pourquoi les animaux se lavent en masse à certains endroits. Nauta : « Cela est en grande partie dû aux courants. À quelques endroits, les courants se rejoignent. Il y a du vent, et c’est là que les animaux de la mousse s’accumulent. Vous voyez les extrêmes près de Katwijk et d’Ameland. Là, vous avez beaucoup de touristes et de nombreux résidents locaux, donc c’est une grosse nuisance. »

Pas nocif, mais ennuyeux

L’animal de la mousse est une espèce exotique aux Pays-Bas. Nauta : « La population croît sous le radar pendant un certain nombre d’années, puis tout à coup, elle apparaît. » Cela a donné les couvertures avec des animaux en mousse sur les plages en 2021. Nauta : « Après quelques années, ça s’installe. Un nouvel équilibre se crée avec l’exotisme dedans. »

Les chercheurs s’attendent donc à ce que les nuisances causées par les animaux mousses diminuent automatiquement dans les années à venir. D’ici là, il s’agit de limiter les nuisances. Nauta : « Les insectes ne sont pas nuisibles, mais ils sont une nuisance. »

La puanteur des insectes n’est pas non plus dangereuse. Nauta : « Ce n’est que dans les cas les plus exceptionnels que du sulfure d’hydrogène peut se former à cause de la pourriture, qui est toxique. Mais c’est si rare que cela ne présente aucun risque. » Pour prévenir les nuisances olfactives, il donne donc un conseil clair aux communes : « Il s’agit de le ramasser et de le déposer ailleurs : cela semble être le moyen le plus efficace et le plus simple.



ttn-fr-55