Le rapport du GIEC sur l’approche du changement climatique est retardé
Le dernier rapport du groupe d’experts de l’ONU sur le climat, le GIEC, ne devrait pas être publié avant lundi après-midi. Le rapport sur l’atténuation du changement climatique devait initialement être présenté dans la matinée, mais les discussions sur la version finale se sont intensifiées. La publication est désormais prévue pour 17 heures, heure néerlandaise.
Le rapport est le troisième et dernier volet d’une trilogie scientifique rédigée une fois tous les sept ans par des climatologues du monde entier. Dans la première partie, ils ont décrit comment le changement climatique s’accélère. La deuxième partie a examiné les conséquences de ce réchauffement pour le monde, de l’élévation du niveau de la mer à l’augmentation de la sécheresse et des conditions météorologiques extrêmes.
Cette troisième partie se concentre sur les solutions possibles. Le rapport laissera donc une marque importante sur le prochain sommet sur le climat, qui se tiendra en novembre à Charm-el-Cheikh, en Égypte.
Résumé
Le résumé du rapport fait l’objet d’une réunion en ligne depuis le 21 mars entre les délégations de tous les gouvernements parties au traité des Nations unies sur le climat. Les pays approuvent le résumé phrase par phrase, les scientifiques impliqués s’assurant que le contenu reste intact. Cette méthode est chronophage, mais contribue également au statut du rapport : les gouvernements qui ont donné leur approbation ne peuvent pas renier ce qu’il contient par la suite.
Fin 2015, les pays ont convenu dans l’Accord de Paris sur le climat qu’ils mettraient tout en œuvre pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré et au maximum à 2 degrés. Lors du précédent sommet sur le climat, à Glasgow, les délégations ont reconnu que les conséquences du réchauffement sont beaucoup plus graves s’il dépasse 1,5 degré.