Le label sur lequel le rappeur Ismo de Breda a sorti de la musique a des liens avec le fils du grand criminel Ridouan Taghi. Le ministère public soupçonne l’entreprise de blanchir l’argent de la drogue. RTL Nieuws et Follow The Money l’ont rapporté samedi après leurs propres recherches.
Il s’agit du label El Chapo Productions, du nom d’un baron de la drogue mexicain. Elle a été fondée à Amsterdam en 2016. Il diffusera la musique des rappeurs Boef, Lijpe et du rappeur de Breda Ismo jusqu’en 2020, selon des informations. Actualités RTL et Suivez l’argent.
Monde souterrain
Par exemple, en 2017, les trois rappeurs ont créé conjointement la chanson « Who talks, gos », une devise de la pègre selon laquelle les traîtres sont liquidés. « Les rappeurs Boef, Lijpe et Ismo ne sont pas soupçonnés de blanchiment d’argent. Il n’a pas été prouvé qu’ils savaient qu’El Chapo Productions semblait être lié à des pratiques de la pègre », écrit RTL News.
« Un lien entre la famille Taghi et El Chapo Productions se révèle grâce au service de messagerie cryptée Ennetcom, dont la police a réussi à déchiffrer le code en 2017. Du coup, les détectives peuvent lire 3,6 millions de messages qui proviennent directement du milieu criminel. Selon la police, la famille de Ridouan Taghi, qui se cache à Dubaï, utilise également Ennetcom. »
Omroep Brabant n’a pas reçu de contact avec le rappeur Ismo et le label samedi matin. Les tentatives de RTL News pour contacter Lijpe et Ismo ont également échoué. Boef n’a pas voulu répondre sur le fond.
haine des juifs
Ce n’est pas la première fois qu’Ismail Houllich, plus connu sous le nom d’Ismo, fait l’objet de reportages négatifs dans l’actualité. En 2017, il a été condamné à une amende de 1 500 euros par le tribunal de Den Bosch pour un rap controversé, dans lequel il déclarait qu’il « détestait beaucoup plus les putains de juifs que les nazis » et qu’il « ne serrait pas la main des pédés ».
Selon le tribunal, les phrases contenues dans la chanson sont offensantes pour les personnes de race juive. Ismo a en réalité « abusé de sa liberté artistique pour exprimer une insulte ».
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