Prostitution illégale, sous-location, consommation de drogue et menaces. Un habitant d’une maison de location au Paulus Potterhof à Rijen a fait un désastre ces dernières années. Il a également ignoré les avertissements de la Fondation Leystromen, qui lui loue la maison. La fondation s’est ensuite adressée au tribunal de Breda. Il a désormais déterminé que l’homme (44 ans) devait quitter son domicile dans un délai de trois semaines.
De Rijenaar y vit depuis octobre 2019. À partir de juillet 2022, lui et les toxicomanes qui lui rendent visite rendront les environs immédiats très difficiles. Des trafics ont lieu dans et autour de sa maison et les voisins sonnent régulièrement à la porte au milieu de la nuit. Les résidents locaux informent la société de logement qu’ils ne se sentent plus à l’aise et en sécurité.
En juin 2023, Leystromen en a assez : l’homme reçoit l’ordre de vivre ailleurs (sous surveillance). Rien ne change. En effet, cet été, on découvre que l’homme se prostitue à son domicile et qu’il y a une « grande ruée ».
Lampe enveloppée de plastique rouge
Deux chambres semblent équipées pour cela, une lampe est enveloppée de plastique rouge et il y a de nombreux préservatifs. Des conversations avec une femme et ses clients montrent également que la maison était utilisée à des fins de prostitution.
On lui a demandé de résilier son bail en juillet dernier, mais il a refusé. La personne à l’origine de la nuisance bénéficie du soutien de son administrateur. Selon lui, il ne s’agit que d’« un incident récent de prostitution ». Son client n’a peut-être pas non plus compris l’avertissement de la société de logement de Leystromen. De plus, il craint que la santé mentale et physique de cet homme ne se détériore s’il doit quitter son domicile.
Les dealers profitent de l’homme
Le juge du tribunal de district n’a pas été confronté à un choix facile. D’un côté, il y a le locataire qui provoque régulièrement des nuisances. Lui et d’autres consomment également beaucoup de drogues chez lui. De plus, les dealers profitent du fait qu’il s’agit d’un homme vulnérable. Le juge se rend compte que ces problèmes personnels vont s’aggraver lorsqu’il se retrouvera à la rue.
De l’autre côté se trouve la société de logement, qui estime que le locataire doit respecter des règles et des obligations. De plus, la société de logement considère qu’il est important que les voisins ne soient pas dérangés par lui. Elle insiste également pour que la maison soit libérée rapidement, afin qu’elle puisse ensuite être louée comme logement social à quelqu’un qui ne pose pas de problèmes.
Les intérêts de la société de logement pèsent plus lourd
Le tribunal estime que les intérêts de l’association de logement l’emportent : elle veut empêcher les résidents locaux de subir (continuer à) subir des nuisances. Compte tenu de la forte demande de logements sociaux, il est également souhaitable de louer le logement le plus rapidement possible à une personne figurant sur la liste d’attente.
La société de logement aurait préféré que l’homme parte dans les deux semaines. Le juge lui a accordé une semaine supplémentaire, afin que lui et les services d’urgence aient un peu plus de temps pour éventuellement trouver un autre logement.
Prostitution à la maison
Au cours des deux dernières années, les juges du district de Breda ont traité plus de trente cas de prostitution illégale à domicile. Dans tous les cas, notamment à Tilburg, le locataire a été jugé en tort. Plus d’une trentaine de déclarations sont également attendues cette année.
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