Si quelqu’un montre quelle est la valeur ajoutée d’un policier de proximité, c’est bien Hicham Argani. L’emmener faire un tour dans son quartier à Boxtel vous donne le sourire. Les enfants saluent et crient et presque tout le monde le salue. Néanmoins, le district devra bientôt se passer de lui : Hicham va commencer à travailler ailleurs. Au grand désespoir des riverains. « Grâce à lui, nous savons à nouveau qui sont les policiers. »

Un grand sourire et un regard ouvert. C’est ainsi qu’Hicham approche les gens de « son » quartier. L’agent est en charge du Selissenwal à Boxtel et Esch. Cette accessibilité porte ses fruits.

Lorsqu’il entre dans la cour de récréation à côté de l’école, les enfants accourent pour lui donner un high-five. Puis il discute avec des jeunes sur le terrain de football. « Quand l’école est finie, je vais souvent ici. Parfois, je tape dans un ballon avec eux.

Hicham passe manifestement du bon temps en tant que policier communautaire. Mais alors pourquoi s’arrête-t-il ? Hicham est bref là-dessus : c’est privé. Et que fera-t-il exactement ensuite ? « Je ne sais pas encore, mais au moins je resterai avec la police. »

« C’était une personne du quartier. »

La nouvelle du départ d’Hicham s’est répandue comme une traînée de poudre dans le quartier. Les résidents locaux s’arrêtent lorsqu’ils voient l’officier et discutent. « Qu’est-ce que j’ai entendu maintenant? » dit une femme. « Tellement désolé que tu partes. »

Il devient vite évident que le policier a été un facteur de rattachement dans le quartier. Le résident local Mahfooz va lui manquer. « Je suis vraiment désolé. Il nous comprend, un homme vraiment bon. C’était quelqu’un du quartier. » Accessible et accessible, c’est exactement ce qu’Hicham veut être en tant que policier communautaire. « J’aborde les gens très facilement, juste pour discuter. Tu ne devrais pas venir seul si tu as quelque chose à obtenir, mais je veux construire une relation », explique-t-il.

Tout le monde n’en sera pas fan, mais il est certain que le quartier en pense beaucoup. Le résident local Jo le confirme également lorsque l’officier de police local vient jeter un coup d’œil sur une application. « C’est vraiment dommage, il comptait beaucoup ici. Il suffit d’appeler et il est là. »

« Rapprocher les jeunes et les personnes âgées. »

Hicham lui-même revient fièrement sur le fait qu’il a réussi à construire un pont entre différentes générations de résidents. Les jeunes cherchaient un endroit pour faire leur truc, tandis que les personnes âgées préféraient ne pas voir ça chez eux.

« En faisant comprendre aux jeunes le point de vue des aînés et en faisant en sorte que les aînés puissent imaginer quels sont les besoins des jeunes. Qu’ils ont aussi une place. J’ai essayé de mettre cela ensemble et je pense que j’ai réussi. »

Bien que tous les compliments donnent beaucoup d’énergie positive, la prise de conscience descend également qu’il ne travaillera plus dans ce quartier. « Que je pars au bout d’un an, alors que je n’ai pas encore terminé ma mission, c’est comme ça que ça se sent », confie Hicham. Avec cette mission, pour que tout le monde se sente aussi en sécurité que possible, il commencera ses dernières semaines. Après cela, il a toute confiance que son successeur remplira cette mission.

En attente des paramètres de confidentialité…



ttn-fr-32