Le quartier devient fou avec les camions : les boas distribuent impression après impression


« Bonjour, nous effectuons une vérification des camions. Puis-je entrer? » Aussi amical qu’un boa de la commune de Halderberge initie l’inspection, il est implacable lorsqu’il distribue une empreinte. Le camionneur doit payer 100 + 9 euros de frais administratifs. Petite consolation : il n’est pas le seul ce lundi.

Photo de profil de René van Hoof

Parce que le gouvernement vérifie enfin l’interdiction des camions dans la Pastoor van Breugelstraat à Bosschenhoofd. Du moins, c’est ainsi que les habitants le vivent.

Que ce soit tôt le matin ou tard le soir : depuis des années, ils sont réveillés par l’énième dix tonnes qui défile, selon leurs propres mots. Et cela alors que les camions qui n’ont pas Bosschenhoofd comme destination ne sont pas du tout autorisés à conduire ici.

Et pourtant, les conducteurs roulent en masse sur la route. Chaque jour entre 300 et 350, la municipalité de Halderberge une fois calculée. La Pastoor van Breugelstraat est populaire car la route relie l’A17 à l’A58 : un raccourci plus court que de suivre les chemins standard.

« C’est dangereux dans cette rue. »

« Tant de trafic de marchandises est un problème ici dans le village », explique Louis van Peer, un habitant. « C’est dangereux dans cette rue. Je pense donc que c’est formidable qu’ils vérifient maintenant. »

Qu’il s’agisse vraiment d’une maturité des combinaisons de camions, devient clair lors de l’inspection elle-même. Pendant que le boa Ralf Boomaars parle à un chauffeur, un camion après l’autre passe sans être dérangé. Ils ont de la chance : il n’y a pas assez de mains pour contrôler tout le monde.

« Nous supposons que cela réduira les nuisances. »

Boa Boomaars est satisfait du résultat en fin de matinée. Sur les 20 camions, 18 ne devraient pas rouler ici. Seuls 2 ont conduit légalement et avaient effectivement Bosschenhoofd comme destination.

L’échevin de la circulation Thomas Melisse jette également un coup d’œil. « Nous espérons qu’avec ces contrôles, les conducteurs se rendront compte qu’ils ne sont pas autorisés à conduire ici. » Il est sérieux, après que les habitants aient tiré la sonnette d’alarme à ce sujet pendant un certain temps. « La sécurité et la qualité de vie sont liées au trafic ici. Nous supposons que cela réduira les nuisances », déclare Melisse.

« J’en suis content et je pense que ça aide. »

Il reste à voir si les camionneurs s’en soucient réellement. De nombreux camionneurs suivent la navigation, qui les guide sur des routes (non) familières. Même s’il y a un panneau d’interdiction au début de la route, il apparaît ce lundi matin.

« Nous espérons que cela se répandra parmi les camionneurs », déclare l’échevin Melisse. « Et que les nuisances causées par le trafic de marchandises vont donc diminuer. »

Pendant les six prochains mois, la commune de Halderberge continuera d’envoyer des boas à Bosschenhoofd, qui contrôlera donc régulièrement le village. Louis van Peer est optimiste : « J’en suis satisfait et je pense que cela aide.



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