Douze indisponibles parmi les bianconeri, Locatelli, Fagioli et Miretti sur le terrain depuis le début. L’équipe d’Allegri joue avec personnalité, agressivité et courage. Bonucci répond au beau but de Mbappé, Mendes signe la victoire

Un rugissement salue l’entrée sur le terrain de Chiesa, en dehors de janvier, après 74 minutes de jeu, mais les applaudissements pendant le match sont aussi pour les autres jeunes joueurs, alignés pour l’absence de 12 joueurs, de Gatti au Locatelli de retour, de Fagioli à Miretti. C’est une Juve qui a le courage de la jeunesse (pas l’insouciance, vu comment elle a affronté le match, dans toutes les phases), la personnalité du fort et l’initiative de celui qui sait allier les idées à l’exubérance physique.

Bref, c’est une Juve qui joue ouvertement contre le PSG, sans aucune crainte, et qui se montre douée aussi bien dans les phases défensives qu’offensives, même sur ce tir de l’extérieur qui n’a certainement pas fait partie des points forts du répertoire jusqu’à présent. . Autre nouveauté du match, la stabilité mentale de l’équipe, toujours présente et lucide, même dans la réaction au désavantage, signée par Mbappé après 13 minutes. Bonucci est également habile à pousser le ballon derrière Donnarumma à la 39e minute, tandis que le sceau final est celui du nouvellement entré Mendes, qui fixe le résultat à 2-1 pour le Français. Mais quoi qu’il en soit, Benfica s’impose 6-1 au Maccabi Haïfa, le PSG est deuxième et pour la Juve vient la troisième place et le lot de consolation appelé Europa League.

Entrée et sortie

Une Juve décimée par les blessures joue légèrement face à un Psg orphelin du Neymar suspendu mais avec la paire Messi-Mbappé exhibée dès 1′. L’équipe d’Allegri, avec la surprise-Chiesa sur le banc, récupère Locatelli, mais doit se passer de onze joueurs blessés (McKennie, Iling-Junior et Kean au dernier cahier des charges) ainsi que du disqualifié Danilo. D’un autre côté, Gatti et surtout le trio de milieux de terrain de la Juventus jouent d’entrée : Locatelli dans la direction avec Fagioli à droite et Miretti en position avancée, derrière Milik. Évidemment une formation complètement nouvelle, mais qui surprend par sa personnalité, son agressivité et son efficacité. La Juve démarre sous haute pression, récupère une grosse quantité de ballons sur le trocart parisien et devient dangereuse à deux reprises, avec Milik après 4 minutes et Locatelli à 8′ : le premier est stoppé, le second rate son but. Mais à la première poussée le PSG trouve le but, avec une aisance moqueuse : Mbappé rentre dans le tunnel, traîne Gatti pendu à son maillot, saute par-dessus Locatelli qui tente de l’empêcher de glisser et entame un ailier droit qui touche le poteau et empoche derrière lui, Szczesny. Un grand but, et pour la Juve, ils sont en difficulté, étant donné que le Maccabi est toujours à égalité contre Benfica.

Juve égal, double Psg

Et au lieu de cela, pour une fois, la Juve n’a pas seulement perdu, mais a réagi avec décision et clarté, en continuant avec l’attitude et le rythme maintenus jusque-là. Locatelli joue la charge avec une conclusion de l’extérieur qui touche l’intersection des poteaux, imitée peu après par Cuadrado. Le PSG ne reste pas les bras croisés et exploite cyniquement chaque tache noire et blanche minime et épisodique : Mbappè déclenche une torpille qui se termine légèrement haut, Szczesny dévie un pied gauche proche de Messi. Mais même Miretti ne plaisante pas, et si d’abord il ne trouve pas simplement le miroir, alors il faut un super Marquinhos pour arrêter son tir sur la passe décisive de Milik avec une glissade désespérée. C’est le prélude au but, qui arrive à la 39′ : Locatelli donne le feu vert, Cuadrado met au milieu le plongeon, Bonucci exhibe l’instinct du tueur en sautant dans la petite surface pour la déviation gagnante, gauche. Miretti essaie à nouveau du bord, monte haut et la première mi-temps se termine ici. La reprise ne change pas le script, bien qu’à un rythme plus lent. C’est une Juve qui continue de déverser du courage, de la sagesse et de l’ingéniosité sur le terrain, et une confiance jamais vue auparavant. Bonucci termine haut après une attaque insistante de la Juventus, agrémentée d’une sortie vide de Donnarumma, puis Szczesny stoppe un pied gauche de Mbappé, mais à la 69e minute rien ne peut plus sur celui de Mendes, entré sur le terrain moins d’une minute. Mais Benfica gagne sur le Maccabi, et c’est donc toujours la fête de la Juve. Encore plus après l’entrée de l’Eglise, à 74′, accompagnée d’un immense applaudissement d’encouragement.



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