On savait que la jardinerie/crèche De Zweetdrop à Hollandscheveld ferait place à des logements. Cela était déjà clair en 1989. Par conséquent, aucun centime d’indemnisation ne doit être versé aux résidents locaux, a soutenu le promoteur devant le Conseil d’État.

Le promoteur ne veut pas verser de l’argent pour les dommages causés par le plan à cinq résidents locaux. Ces Hollandschevelders estiment que la valeur de leurs maisons a diminué en raison de la construction de la crèche entre Zandwijkstraat et De Turfsteker. Et pour cela, ils veulent une compensation.

Ils pensent que lorsqu’ils ont acheté leur maison, ils ne savaient pas du tout que l’intention était de remplacer De Zweettrein par des maisons. Elle restera une jardinerie, comme l’a décidé la municipalité en 1995. La commune de Hoogeveen leur a donné raison et a obligé le promoteur à indemniser les résidents locaux à hauteur de 24 000 euros pour la diminution de la valeur de leurs maisons. Le promoteur estime que cela n’a aucun sens et s’est adressé au Conseil d’État via le tribunal de première instance.

Selon l’avocat du promoteur, les riverains auraient dû tenir compte du fait que De Zweettrein céderait un jour la place au logement lors de l’achat de leur maison. Bref, c’était leur propre choix d’y vivre. Après tout, en 1989, la province avait déjà désigné une zone autour de Hollandscheveld comme zone potentielle de développement de logements.

La municipalité a ensuite accepté. Cela s’appliquait également au terrain de De Zweettrein. Cependant, en 1995, le conseil municipal a décidé de supprimer la jardinerie des plans de logement de Zandwijk. Il s’est avéré trop coûteux de racheter le propriétaire à l’époque.

La jardinerie a continué à fonctionner jusqu’à ce qu’elle ferme définitivement ses portes il y a environ six ans. Le promoteur a alors eu l’idée de redonner vie à l’ancien projet de logement. À peine dit que c’était fait. Les maisons ont été construites et sont déjà occupées.

Le fait qu’il ait dû encore débourser 24 000 euros de la part de la municipalité pour planifier les dommages ne lui convenait pas. « On sait depuis 1989 que le quartier de Zandwijk est désigné comme zone d’habitation. Le fait que la jardinerie ait été supprimée du plan de logement en 1995 n’était que temporaire. Tout le monde aurait pu le sentir. »

Si le Conseil est d’accord avec le promoteur dans sa décision, toutes les réclamations pour dommages urbanistiques seront rejetées et il pourra garder les 24 000 euros en poche. Dans le cas contraire, il devra quand même payer pour cela.

Une décision suivra dans quelques semaines.



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