Aucun des accusés n’était présent à l’ordre du jour du tribunal correctionnel de Gand, où une date a été fixée pour le procès Schild & Vrienden.
Le procureur de la République de Flandre orientale avait ouvert une enquête pénale sur le groupe à la suite d’un signalement de Pano le 5 septembre 2018. Il montrait que des messages racistes et antisémites étaient partagés dans des groupes de discussion secrets du mouvement de jeunesse Schild & Vrienden. En juin 2019, l’ancien homme politique Dries Van Langenhove a été officiellement suspecté.
C’est principalement en raison de problèmes de procédure que l’affaire traîne depuis si longtemps, mais maintenant une date a été fixée. Il y aura un plaidoyer dans le dossier le 12 septembre.
Sept membres de Schild & Vrienden devront alors répondre d’eux-mêmes devant le tribunal. Le leader Dries Van Langenhove risque une peine de prison pour racisme, négationnisme et possession de gaz poivré.
La séance d’ordre du jour n’a duré que quelques minutes. Une date a été fixée et le juge a également ordonné aux accusés de comparaître devant le tribunal en septembre.
Les parties civiles étaient présentes au tribunal mardi : l’Université de Gand, le Centre interfédéral de l’égalité des chances Unia, la Ligue des droits de l’homme, l’ancien juge Henri Heimans et Jihad Van Puymbroeck, qui a dû faire face à une campagne de haine sur les réseaux sociaux, portent plainte procédure.
« Nous sommes heureux qu’il soit enfin possible de plaider. Cela prend trop de temps”, a déclaré par la suite Jos Vander Velpen, avocat de la Ligue des droits de l’homme. La date est moins commode pour Jihad Van Puymbroeck, car elle se marie à cette période.