Le président du MR Bouchez cherche un juge, et vite : le deuxième ex-ministre refuse un siège à la Cour constitutionnelle


D’ici le 18 juin, le MR doit décider qui il nommera comme juges à la Cour constitutionnelle. Mais le président Bouchez lui met peu à peu les mains dans les cheveux. La semaine dernière, l’ancien ministre Jean-Luc Crucke a postulé pour le poste. Désormais, l’ancien ministre Philippe Goffin refuse également l’offre.

Bouchez a encore quatre jours pour trouver rapidement un candidat convenable pour l’importante nomination à la Cour constitutionnelle. L’affaire est politiquement agaçante pour Bouchez, car en 2020 il a organisé la résistance contre la candidature de la présidente d’Ecolo Zakia Khattabi. Elle n’était pas avocate, ce que Bouchez a trouvé inacceptable pour une nomination de juge.

Techniquement, un diplôme d’avocat n’est pas requis, mais Bouchez ne peut désormais nommer un non-avocat sans perdre la face. Il semble juste qu’il lui reste peu d’options. La députée Katrin Jaddin est une possibilité, mais à 41 ans, elle est relativement jeune pour une telle nomination. Le nom de l’ancienne ministre Marie-Christine Marghem est également évoqué, mais elle n’a aucune envie de passer à la Cour constitutionnelle.

La nomination menace d’embarrasser Bouchez, qui subit déjà une pression considérable. En envoyant Crucke à la Cour constitutionnelle, le président du MR espérait se débarrasser d’un opposant important au sein du parti. Cependant, Crucke a annoncé la semaine dernière qu’il souhaitait lancer un nouveau mouvement au sein du MR – ce qui peut être considéré comme un avertissement pour Bouchez. Denis Ducarme, un autre poids lourd libéral, a déclaré qu’il comprenait la décision de Crucke mardi.

Philippe Goffin (MR) en 2019 lors de sa prestation de serment devant le roi Philippe comme ministre des Affaires étrangères et de la Défense, en présence de la Première ministre de l’époque, Sophie Wilmès.Image Photo Nouvelles



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