Le président de Barcelone, Joan Laporta, accusé d’avoir soudoyé des arbitres alors que le juge dénonce la « corruption »


LE PRÉSIDENT DE BARCELONE, Joan Laporta, a été accusé de corruption présumée d’arbitres.

La nouvelle choc est apparue ce matin grâce à EFE que le juge chargé de l’affaire, connue sous le nom de « Caso Negreire » en Espagne, a décidé d’inculper l’homme de 61 ans.

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Le chef de Barcelone, Joan Laporta, accusé d’avoir soudoyé des arbitres entre 2008 et 2010Crédit : Getty

Il est accusé de pots-de-vin, de corruption sportive, d’administration déloyale et de falsification de document commercial.

Laporta a connu deux règnes en tant que président de la Liga, le premier entre 2003 et 2010 ayant vu Barcelone établir un nouveau record de trophées remportés sur une période de 12 mois avec six.

Il est revenu au poste le plus élevé en octobre 2020.

L’affaire « Caso Negreira » concerne le paiement d’environ 6,3 millions de livres sterling à l’ancien vice-président du comité technique des arbitres José Maria Enriquez Negreira et à son fils.

Les paiements, qui se sont échelonnés sur une période de 18 ans, font l’objet d’une enquête.

Cela survient après que Barcelone ait été accusé de « corruption continue dans le domaine sportif » en avril, lorsque l’UEFA a commencé son enquête.

Ils ont permis aux Catalans, dirigés par le légendaire Xavi, de participer à l’édition de cette saison de la Ligue des Champions malgré le prétendu scandale.

Ils se réservent toutefois le droit d’imposer des sanctions supplémentaires si de nouvelles preuves étaient découvertes.

Le juge chargé de l’affaire, le juge Joaquin Aguirre, a recommandé le mois dernier que l’accusation de corruption continue dans le domaine sportif soit transférée à celle de pots-de-vin.

Cela était dû au fait que Negreira était une personnalité publique à l’époque, selon une décision de justice publiée par la publication espagnole. Le Corréo.

Sandro Rossell et Josep Maria Bartomeu, tous deux anciens présidents de Barcelone, et deux anciens responsables du club ont été accusés de pots-de-vin, de corruption sportive, d’administration déloyale et de falsification de document commercial.

El Periodico affirme également avoir eu accès à l’ordonnance du tribunal et détaille comment Aguirre a accepté d’inculper Laporta pour les mêmes crimes.

C’était après qu’il ait décidé que les paiements effectués par le chef du Barça à Negreira de 2008 à 2010 constituaient une « corruption continue ».

Aguirre aurait décidé que Laporta et le reste du conseil d’administration de cette période avaient joué « une responsabilité effective dans la prise de décision d’effectuer les paiements prétendument illicites ».

Dans son ordonnance, Aguirre affirme que les paiements à Enriquez « ont produit les effets d’arbitrage souhaités par le FC Barcelone, de telle sorte qu’il a dû y avoir une inégalité de traitement avec les autres équipes et la corruption systémique qui en a résulté dans l’arbitrage espagnol dans son ensemble. , ce qui ne veut pas dire que chacun des arbitres était corrompu, mais un groupe d’entre eux l’était.

Il a également été estimé que le délai de prescription de 10 ans n’a pas expiré, car ils insistent sur le fait qu’il devrait être compté à partir du 17 juillet 2018, date à laquelle le dernier crime présumé a été commis.

Laporta a nié tout acte répréhensible de la part de Barcelone dans le passé et a affirmé que les paiements avaient été effectués pour des travaux de consultation.

Ni lui ni le club n’ont encore répondu à ces dernières accusations signalées plus tôt.

La nouvelle n’aurait pas pu tomber à un pire moment pour le club alors qu’il se prépare à affronter son rival acharné, le Real Madrid, ce week-end lors du Clasico.



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