Le Premier ministre Schoof rend visite aux agriculteurs lors de sa première visite de travail dans la province


Le Premier ministre Schoof a effectué mercredi sa première visite de travail dans notre province. Il a visité une ferme laitière sur le Brabantse Wal et s’est entretenu avec des agriculteurs et des administrateurs. Objectif : tout le monde est sur la même longueur d’onde lorsqu’il s’agit d’aborder des thèmes majeurs comme l’azote et la nature. Mais les inquiétudes sont grandes dans le Brabant.

Le premier arrêt de Schoof a été la ferme laitière et équestre Millstream à Bergen op Zoom. Le propriétaire de l’entreprise a décidé de dire au revoir à ses vaches et de se concentrer entièrement sur le commerce des chevaux. Un choix qu’il soutient, mais qui s’inspire de la « politique du marais » des cabinets précédents.

« Soyez honnête, les jeunes agriculteurs peuvent encore choisir. »

Et c’est là que réside la souffrance des autres agriculteurs qui ont rejoint le groupe aujourd’hui. Anton Bartelen est agriculteur et se réjouit de l’arrivée de Schoof, mais les inquiétudes restent grandes. « J’espère que le Premier ministre comprendra la valeur des entreprises agricoles et horticoles du Brabant. Mais si ce n’est pas le cas, nous aimerions également l’entendre. Parce qu’alors les jeunes agriculteurs peuvent encore faire le choix de commencer une vie agricole quelque part. autre. » construire. « 

Parce que ce mot récurrent perspectiveC’est de cela qu’il s’agit aujourd’hui. Car que veut réellement ce gouvernement ? Quels choix les agriculteurs peuvent-ils faire avec la certitude que ce choix sera toujours judicieux dans dix ans ? Honnêtement, ils ne le savent pas.

Le Premier ministre Schoof visite une écurie à Bergen op Zoom (photo : Omroep Brabant)
Le Premier ministre Schoof visite une écurie à Bergen op Zoom (photo : Omroep Brabant)

Le Premier ministre Schoof est un peu plus optimiste. « J’ai particulièrement aimé entendre ces agriculteurs parler de leur entreprise avec autant d’enthousiasme », commence-t-il. Mais Schoof reconnaît également qu’il existe des inquiétudes. « Ces entrepreneurs ont besoin d’une politique cohérente. Car sans cette politique, il est difficile d’élaborer des plans ou d’obtenir du financement pour ces projets, souvent bons. »

Car le souhait est que les agriculteurs optent pour davantage de coopération avec la nature. La seule question est de savoir qui va payer pour cela. Car les millions réservés par le cabinet précédent sont désormais savamment relégués au royaume des fables. Et sans argent, tout devient très compliqué.

« Il y a beaucoup de choses qui arrivent dans le Brabant. »

L’administratrice provinciale Wilma Dirken (Azote et logement) ne s’en cache pas. « Nous avons dit à M. Schoof que le Brabant a beaucoup à faire. Il y a des défis nationaux majeurs pour lesquels le Brabant est toujours spécifiquement étudié. Pensez à la défense, à l’énorme défi de la construction de logements, à la transition énergétique, à la transition des agriculteurs. Pour tous ceux que nous il faut deux fois et demie le Brabant et les gens y vivent encore. »

Donc de l’espace, mais aussi de l’argent. Le Brabant a désormais ses affaires en ordre et la province a également réussi à attirer beaucoup d’argent dans le Brabant pour la restauration de la nature et l’approche territoriale. Mais l’administratrice provinciale Hagar Roijackers (Eau et approche des zones rurales) souligne que le Brabant a bel et bien besoin du gouvernement.

« Nous avons besoin d’une politique cohérente de la part de La Haye. »

« La région est diversifiée, avec des défis majeurs dans les domaines de la nature, de l’eau, mais aussi la volonté de maintenir un bon climat pour nos entrepreneurs agricoles dans cette région. Pour cela, nous avons besoin d’une bonne politique de La Haye. »

En attendant, le Brabant, selon les mots des Roijackers, maintient le cap. « Nous devons examiner ce que fera une région dans plus de 10 ans. Nous mettrons cela en œuvre et nous nous y tiendrons. » Pour l’instant, cela est encore possible grâce à nos propres réserves et à l’utilisation intelligente de l’argent des différents partis. Mais ce flux financier est limité.

« Ça y est, c’est ce que nous devons faire. »

Et le Premier ministre ne peut rien y faire. «Il y a moins d’argent, mais toujours de l’argent», déclare Schoof. « Cinq milliards et 500 millions structurellement par an. Et ça y est, c’est ce qu’il faut faire. »

Le Brabant n’y survivra pas, estime Dirken. « Nous allons parcourir un long chemin, mais après cela, La Haye devra vraiment se mettre d’accord. Cela restera notre message dans les années à venir. »



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